« Le Fils de l’homme est maître du
sabbat. »
« Pourquoi faites vous ce qui n’est pas permis le jour du
sabbat ? » Hier les pharisiens s’en prenaient aux disciples parce qu’ils ne
jeûnent pas, aujourd’hui parce qu’ils arrachent des épis et les mangent un jour
de sabbat (Luc 6, 1-5). Aujourd’hui, comme hier, c’est Jésus qui répond et va
nous montrer que si nous devons respecter la loi, nous ne devons pas être
légalistes, être rigides ! Comme Il le dit ailleurs : « le sabbat est
fait pour l’homme et non l’homme pour le sabbat. »
Comme l’écrit si bien Michel Bertrand : « Jésus ne met pas en
question la loi, mais il veut en souligner sa véritable signification. On ne
saurait donc transformer la règle du sabbat, qui fête la création de Dieu, la
vie donnée par lui et sa préservation, en son contraire : un légalisme qui laisserait
mourir. La fidélité à la volonté bonne de Dieu n’est pas dans la soumission
aveugle à des commandements religieux, édictés par les humains, fut-ce
prétendument en son nom. Jésus veut toujours délivrer le sabbat de son
étroitesse, pour en faire un temps consacré au bien (6, 9), à la
libération (13, 16), à la guérison (14, 3). C’est-à-dire à la vie que
Dieu offre à chacune et chacun, à sa dignité, à sa capacité de création, en
écho à celle du Créateur, au service du prochain et du monde. »
« Seigneur Jésus je te rends grâce pour ton
enseignement. Il ne nous invite jamais à nous comporter comme des enfants, ni
même à vivre sans loi, mais il nous appelle à utiliser dignement l’intelligence
dont tu nous as pourvu. Conduis toi-même mon esprit, pour qu’en toutes choses
il se réfère toujours à toi, ton exemple et ta parole. »( Mgr Emmanuel
Lafont).
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