« Oui, nous avons péché contre le
Seigneur,
nous lui avons désobéi,
nous n’avons pas écouté la voix du Seigneur notre Dieu,
qui nous disait de suivre les préceptes
que le Seigneur nous avait mis sous les yeux. »
C’est Baruc qui nous
dit que les malheurs du peuple et la malédiction dont il est l’objet vient de
son manque d’écoute de la « voix du Seigneur » (1, 15-22). Jésus
reproche ce même manque d’écoute aux habitants de ces villes où il fait des
miracles et proclame la parole, tout comme Il pourrait le faire aujourd’hui à
nos communautés et aux villes et villages où nous vivons. La Bonne Nouvelle est
exigeante, elle n’est pas facile à entendre… Avant de la proclamer je dois
d’abord l’écouter, et mon écoute est-elle correcte ? Question que pose
Bénédicte de la Croix : « Saturés de mots, de bruit, de
musique, sommes nous encore capables de percevoir le doux murmure de l’Esprit,
sa voix de fin silence, son écho dans les paroles de nos sœurs et de nos
frères ? »
Si j’écoute cette
Parole, ai-je conscience de la responsabilité qui m’est confiée de la
transmettre ? Que ma Parole (mon action) est celle du Père ? Dans le
commentaire de « La Croix » l’auteur écrit : « Il y a Celui qui
m’envoie (le Père), Moi (Jésus) et vous que j’envoie (les disciples). L’accueil
ou le rejet des disciples est par ricochet l’accueil ou le rejet de Celui qui
envoie en amont. Il est réjouissant de voir comment le Père met au risque de la
médiation humaine la transmission de sa Parole. Et c’est bien là, au tout
proche, au coin des rues de Capharnaüm, de Corazine ou du charmant village
provençal de Lambesc, (dans mon cas de Cormainville) que se joue la
transmission historique de l’action du Salut par le Père. »
« Ô Seigneur,
donne-moi la grâce d’être continuellement tourné vers toi ! Que jamais je ne me
laisse embrigader et détourner par les esprits mauvais du matérialisme et de
l’indifférence qui ne pourront mener qu’à un dramatique athéisme sans sens et sans
valeur. Comme un tournesol, je me tourne vers toi, le Soleil qui donne vie et
sens à mon existence. Ne permets pas que je me détourne de ton
amour. » (Corentin Jarry)
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