« Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui
je trouve ma joie. »
Jésus veut inaugurer sa vie public, « sa mission officielle » par
le baptême, par une « nouvelle naissance ». Jean lui-même s’en étonne
et Jésus lui a dit « il est convenable que nous accomplissions ainsi tout
ce qui est juste ». Jésus veut donner l’exemple ; on devient chrétien
par le baptême, Jésus a voulu se révéler « Fils de Dieu » par le
baptême donné par Jean. C’est la manifestation de la Trinité : Le Fils est
affirmé et confirmé par le Père qui le proclame en présence de l’Esprit.
Luc note que Jésus prie, « La prière de Jésus, remarque Karem
Bustica, relie le ciel à la terre. Elle lui permet de recevoir la mission
confiée par son Père. Elle est le socle où vient se poser l’Esprit. Elle est le
lieu de la joie. »
De son côté Arnaud Alibert écrit : « Alors que le baptême de
Jean est référé à la parole du prophète Isaïe (chapitre 40), qui crie «
préparez le chemin du Seigneur », la parole qui soutient le baptême de
Jésus vient d’en haut pour dire l’amour paternel de Dieu. On n’est donc plus
dans la logique d’amendement voulue par le prophète et déjà dans celle de
l’engendrement inaugurée par le Messie. De là ressort la différence la plus
radicale entre les deux : s’il faut bien être né pour se présenter au baptême
de Jean – comment en serait-il autrement ? – il faut à l’inverse être baptisé
du baptême du Christ pour naître à la vie nouvelle. »
Qu’importe, Jean,
que tu sois digne ?
Laisse accomplir
ce qu’à l’instant nul
ne comprend.
Jésus émet un signe
pour suivre dès ce jour
sa loi d’amour
qui vivifie.
Le ciel dévoile son mystère
Ange de paix, l’Esprit
descend. Tout fils entend
La voix du Père.
Le monde enfin connaît l’amour secret
qui les unit.
Commentaires
Enregistrer un commentaire