12 janvier 2025 Le baptême du Seigneur

 

« Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui je trouve ma joie. »

Jésus veut inaugurer sa vie public, « sa mission officielle » par le baptême, par une « nouvelle naissance ». Jean lui-même s’en étonne et Jésus lui a dit « il est convenable que nous accomplissions ainsi tout ce qui est juste ». Jésus veut donner l’exemple ; on devient chrétien par le baptême, Jésus a voulu se révéler « Fils de Dieu » par le baptême donné par Jean. C’est la manifestation de la Trinité : Le Fils est affirmé et confirmé par le Père qui le proclame en présence de l’Esprit.

Luc note que Jésus prie, « La prière de Jésus, remarque Karem Bustica, relie le ciel à la terre. Elle lui permet de recevoir la mission confiée par son Père. Elle est le socle où vient se poser l’Esprit. Elle est le lieu de la joie. »

De son côté Arnaud Alibert écrit : « Alors que le baptême de Jean est référé à la parole du prophète Isaïe (chapitre 40), qui crie « préparez le chemin du Seigneur », la parole qui soutient le baptême de Jésus vient d’en haut pour dire l’amour paternel de Dieu. On n’est donc plus dans la logique d’amendement voulue par le prophète et déjà dans celle de l’engendrement inaugurée par le Messie. De là ressort la différence la plus radicale entre les deux : s’il faut bien être né pour se présenter au baptême de Jean – comment en serait-il autrement ? – il faut à l’inverse être baptisé du baptême du Christ pour naître à la vie nouvelle. »

Qu’importe, Jean,
que tu sois digne ?

Laisse accomplir
ce qu’à l’instant nul
ne comprend.

Jésus émet un signe
pour suivre dès ce jour

sa loi d’amour
qui vivifie.

Le ciel dévoile son mystère
Ange de paix, l’Esprit
descend. Tout fils entend
La voix du Père.

Le monde enfin connaît l’amour secret
qui les unit.


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