14 janvier 2025 Il enseignait avec autorité

 

« Je sais qui tu es : tu es le Saint de Dieu. »

C’est reparti pour un temps pas si « ordinaire » que ça ! le temps de la prédication, de l’ enseignement, et pas n’importe lequel, celui qui étonnait, qui changeait du ronronnement des scribes, qui frappait par son autorité venant de cet homme que certains connaissaient, « qui est donc cet homme ? »

 « Que nous veux - tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais qui tu es : tu es le Saint de Dieu. » C’est un « possédé » qui interpelle ainsi l’orateur et qui répond à l’interrogation des assistants. Il est bien ce « Jésus de Nazareth », mais de plus c’est l’ Envoyé, le Messie, « le Saint de Dieu » et cela ne plait pas du tout « aux esprits impurs » ! Cela ne plait pas non plus à Jésus, l’Heure n’est pas encore venue de révéler sa messianité, elle doit se découvrir au fil de sa Parole et de ses actes. Pour le faire taire, il le chasse de cet homme qui se trouve délivré de son « esprit impur ».

Ce n’est pas pour apaiser l’étonnement : « Il commande même aux esprits impurs, et ils lui obéissent. »  Oui, « ça commence fort, comme l’écrit Michèle Clavier, … Ce Malin défie Jésus et l’interpelle vivement. Mais la parole de Jésus suffit à le neutraliser. Stupeur des témoins de ce premier exorcisme dont Jésus n’attendait aucune publicité, mais sa renommée se répand dans toute la Galilée. Plus tard il sera à nouveau confronté à Satan, confronté surtout aux responsables religieux voyant d’un très mauvais œil ses guérisons le jour du sabbat. Au risque de sa vie, il dira que « le shabbat a été fait pour l’homme, et non pas l’homme pour le shabbat » (Mc 2, 27). »

Et pour nous aujourd’hui, est-ce que la Parole de Jésus fait autorité ? Encore pour cela faudrait -il accorder notre vie à cette Parole et être attentif à nos frères.

« Au seuil de cette nouvelle saison liturgique, commente le Père Yves Bériault,  nous sommes donc invités à nous laisser interroger à notre tour : « Mais qui donc est cet homme ? » Car tout au long de notre vie de croyants, tant les évènements, les épreuves, les contradicteurs ou encore l’habitude, nous obligent à nous resituer sans cesse devant ce mystère de notre foi et le défi que cela représente que de se tenir debout dans le monde avec le Christ comme maître et Seigneur.

Et si parfois notre foi ne se réduit qu’à une toute petite flamme vacillante, quand elle est aux prises avec ses doutes, ses fatigues ou même ses indifférences, nous avons cette assurance que le Christ a pour nous des paroles salutaires capables de nous relever et de nous guérir. »

« Seigneur, où voudrais tu avancer en mon cœur afin que ton règne grandisse ? De quel péché voudrais tu me libérer avec autorité ? Accorde moi une foi en toi aussi grande que celle que tu voudrais que j’aie. » (Véronique Chevrier, consacrée de Regnum Christi)

 

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