Sainte Marie, Mère de Dieu
« Que le Seigneur te bénisse et te garde ! Que le Seigneur fasse
briller sur toi son visage, qu’il te prenne en grâce ! Que le Seigneur
tourne vers toi son visage, qu’il t’apporte la paix. »
Cette invocation du livre des Nombres, je la fais mienne pour souhaiter à
tous ceux que j’aime une année de paix, de santé et de bonheur dans une pleine
confiance au Seigneur et sous son regard.
Quelle
bonne idée de fêter « Sainte Marie, Mère de Dieu » en ce premier jour
de l’année, de mettre ainsi toute cette année sous la protection de la Mère de
Dieu et notre Mère. Elle qui garde à l’esprit, qui conserve tout ce qu’elle vie
depuis l’annonce de l’ Ange jusqu’à l’émerveillement des bergers, la venue des
mages… tout cet extraordinaire de Dieu que nous risquons d’oublier.
Les
évènements à conserver ce sont toutes les choses, toutes les paroles, tous ces
petits riens, mais également les moments importants dans lesquels Dieu est
présent et que nous pouvons vivre sans Le voir.
« Loin de subir les évènements, dit le
Père Guy Lecourt dans une homélie, Marie cherche à en discerner le sens pour y
découvrir la volonté de Dieu. Elle ne comprend pas forcément tout de suite :
l’évangile d’hier l’a bien exprimé. Mais elle cherche, elle réfléchit avec son
cœur autant qu’avec sa raison. » Et il poursuit : «Au seuil de cette
année, je vous propose d’imiter Marie. Discerner quelle est la volonté de Dieu
dans nos vies, c’est ce que nous demandons souvent par la prière du Notre Père.
Mais dans la multitude des choses, des paroles, des discours, des informations
et même des évènements plus ou moins grands qui nous envahissent, comment en
saisir le sens et y discerner la volonté de Dieu ? Marie, Mère de Dieu.
Qu’elle soit aussi notre mère, modèle qui méditait et retenait ces évènements,
ces paroles, ces choses…en son cœur pour s’unir à Dieu, voilà ce que je vous
souhaite tout au long de cette nouvelle année. »
C’est avec une ancienne prière à Marie que je termine ma méditation de ce 1er janvier :
« Souvenez-vous, ô très miséricordieuse Vierge Marie, qu'on n'a jamais
entendu dire qu'aucun de ceux qui ont eu recours à votre protection, imploré
votre assistance et réclamé votre secours, ait été abandonné. Animé d'une
pareille confiance, ô Vierge des vierges, ô ma Mère, j'accours vers vous, et
gémissant sous le poids de mes péchés, je me prosterne à vos pieds. O Mère du
Verbe Incarné, ne méprisez pas mes prières, mais écoutez-le favorablement et
daignez les exaucer. Amen ».
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