Ce n’est pas parce que le Christ n’est pas reconnu que le Baptiste va
prendre sa place ! Il nous rappelle que nous avons chacun notre vocation
et que nous devons rester chacun à notre place. Il n’est ni le Christ, ni Elie,
ni le prophète annoncé, mais sa mission est grande d’être celui qui précède,
qui annonce, qui prépare et invite à se préparer, à se convertir.
« Jean répond aux émissaires: «Je suis
la voix de celui qui crie dans le désert: Rectifiez le chemin du Seigneur» (Jn
1,23). Être la voix du Christ, son haut-parleur, celui qui annonce le Sauveur
du monde et qui prépare sa venue: voilà la mission de Jean et, comme lui, celle
de toutes les personnes qui savent et se sentent dépositaires du trésor de la
foi. » Voilà ce que dit l’abbé Costa dans son homélie.
De son
côté, le père François Garreau écrit dans sa méditation : « À nous qui, parfois,
dans le silence de notre cœur, doutons de notre place dans le monde à cause du
manque de brio de notre existence, à cause de l’affliction que nous provoquent
nos péchés ou à cause de notre impuissance face aux dérives du monde, prenons
exemple sur Jean le Baptiste ! Positionnons le regard que nous portons sur
notre existence à la lumière de Dieu, de l’éternité et du Royaume de Dieu et
non en fonction des critères du monde. Pour savoir qui nous sommes, demandons nous quelle
est notre place dans le cœur de Dieu et vivons par son Esprit afin de
manifester la présence de Jésus au monde. »
« Seigneur,
donne-moi de savoir toujours plus quelle est ma place dans le monde pour que je
puisse te connaître tel que tu es afin de mieux te faire connaître aux
hommes. » (Père François Garreau, LC)
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