La multiplication des pains (Marc 6, 34-44)
Devant toute situation compliquée, il y a plusieurs solutions. La plus
simple, s’en remettre aux autres, se débarrasser du problème :
« renvoie-les… qu’ils aillent s’acheter de quoi manger ». La plus
compliquée, résoudre nous-mêmes le problème : « donnez-leur
vous-mêmes à manger ». Première réaction : « c’est
impossible ». Jésus va leur montrer « qu’impossible n’est pas
chrétien ! ». Partons du peu que nous avons et faisons confiance à
Dieu. Il veut que nous participions, Il veut avoir besoin de nous pour aller
plus loin, pour faire des miracles. Si nous disons « impossible », si
nous nous refusons, le Royaume n’avancera pas, le miracle n’aura pas
lieu !
Tout est parti de la compassion
de Jésus, de sa « relation aimante » avec la foule. « Ce n’est pas une masse indistincte que
voit Jésus, médite Sœur Nathalie dans La Croix, dans la foule qui se presse à
sa suite. Son œil se fait comme celui d’un berger, attentif à deviner les
besoins des personnes, décelant les signes de fatigue spirituelle ou corporelle
pour y répondre par son enseignement, puis par un festin inattendu. Plus
encore, à travers cette foule, c’est l’humanité entière que son regard
embrasse. S’il est venu sur terre, s’il s’est manifesté comme le berger attendu
par Israël, c’est pour répondre de l’âme de chacun de nous comme de ceux qui
nous ont précédés ou qui nous suivront. Il donnera sa propre vie pour nous
nourrir de son amour jusqu’à la fin des temps. Les douze paniers de surplus
après le festin, ne nous sont-ils pas destinés, à nous qui goûtons sa parole ? »
Notre Père que ton nom soit sanctifié.
Je te rends grâce pour tous tes bienfaits.
Accepte et transforme le peu que
j’apporte.
Donne-nous et à tous les humains le
« pain » pour ce jour.
Pardonne nous et aide nous à pardonner.
AMEN
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