« Veux-tu être guéri ? »
Peut-on imaginer que l’aveugle dise « non merci
Seigneur », d’ailleurs celui-ci ne répond pas à cette question, il
dit : « je n’ai personne pour me plonger dans la piscine. ».
Dans la question de Jésus, j’entends le respect de ma liberté, Jésus ne
force jamais ni son aide, ni sa grâce, je suis toujours libre de le choisir,
mais le refuser, c’est céder à la tentation.
Dans la réponse de l’aveugle, j’entends mon isolement « je n’ai personne
pour… » Le Christ est la seule personne sur laquelle je puisse vraiment
compter.
ET quand le Christ me dit aujourd’hui : « Veux-tu être
guéri ? », force est de reconnaitre qu’il m’arrive de dire non. Non,
quand je ne fais pas les efforts de carême envisagés pour ma conversion ;
non, quand je conserve mes petites habitudes et refuse le changement ; non,
quand je me détourne du prochain ou quand je refuse le pardon…
C’est ce que dit Michèle Clavier dans son commentaire : « Mais si cet homme avait
dit non ? Il serait un peu chacun de nous. En ce Carême, prenons le temps
de discerner ce que nous donne le Seigneur pour un « plus » de vie.
Pensons à nos diverses relations. Nous y verrons sans doute la main fraternelle
qui se tend pour nous aider, nous entendrons l’appel à repartir sur le chemin
de Pâques, chargés de nos brancards mais désormais capables de les porter. Si
nous ne disons pas non à la vie, à l’amour. »
« Jésus, merci d’être venu à moi pendant ce temps de
prière. Merci pour ce qui a changé en moi. Fais grandir en moi la confiance et
la gratitude. Tu viens continuellement à moi. Ouvre mon cœur et ouvre mes yeux.
Tu es à mes côtés. Tout ce qui me concerne t’intéresse. Fais que j’ai confiance
et que je m’appuie en toi. » (Céline Cochin,
consacrée de Regnum Christi)
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