Aime
ton prochain comme toi-même
Commencer par voir celui qui a
besoin de moi et ne pas changer de trottoir. Compatir à sa souffrance et à sa
misère et passer à l’action sans ménager mon temps, mon argent ou mes forces :
Ne pas craindre de m’approcher, panser les blessures, prendre en charge,
conduire à l’hôpital, se porter garant et venir prendre des nouvelles. Savoir
faire tout cela pour mon frère blessé ou malade, c’est cela être un bon
samaritain, c’est cela aimer mon prochain. C’est de cela que Jésus me dit
« Va, et toi aussi, fais de même ».
La Sœur qui commente cet évangile
remarque : « Et la parabole ne se termine pas… Il n’est pas dit
que l’aubergiste a effectivement pris le relais du Samaritain ni que ce dernier
est revenu. Luc veut-il nous suggérer par ce silence que c’est à chacun de nous
de prendre le relais, d’avoir soin de notre prochain et de ne pas manquer de
revenir vers l’inconnu blessé qu’il nous a été donné de
rencontrer ? »
Mon prochain n’est peut-être
ni blessé, ni malade, mais il a besoin d’être aidé, d’être accompagné, d’être
écouté… Être disciple du Christ c’est faire cela du mieux que l’on peut, sans
se poser de questions.
« Seigneur Jésus, dans ta bonté tu nous
montres comment nous devons nous conduire envers les autres si nous voulons
être ton disciple. Sois toujours à mes côtés pour m'inspirer les actes de
charité qui te plaisent. Aide moi à vaincre tout sentiment égoïste de respect
humain qui m’empêche d’agir en chrétien véritable. Augmente en moi la
charité. » (Catholique.org, les méditations)
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