Quand Jean Baptiste a désigné
Jésus comme étant « l’agneau de Dieu qui emporte les péchés du
monde », André l’a suivi devenant ainsi le « premier appelé »,
tandis que son frère Simon, devenu Pierre, est le « premier des apôtres ».
L’important n’est pas d’être le premier quelque part, mais de répondre à
l’appel du Christ, « de lui emboîter le pas sur les chemins du
monde », commente Le père Musangania. En cela André devient un guide pour
ce temps de l’Avent ; comme lui je dois « préparer les chemins du
Seigneur » en étant témoin de sa Parole.
Les apôtres ont proclamé la
Parole, en ont été les témoins jusqu’à donner leur vie, et ont ainsi fait naître la foi, c’est ce que nous dit Saint Paul (Romains 10/9-18). Nous avons à la fois
le mode d’emploi et le programme : entendre, invoquer, répondre à l’appel
et proclamer. Je ne dois pas simplement écouter ou lire la parole, mais
l’intérioriser, la comprendre, la mettre en pratique, comme si le Seigneur me
disait (comme les profs quand j’étais plus jeune) : « tu entends ce
que je te dis ! ». L’assimilation se fait dans la prière,
l’invocation, comme le disait hier Isaïe « Ah ! Si tu déchirais les
cieux, si tu descendais ! ». Reste à répondre à l’appel, à accepter
d’être envoyé, « allez dans la paix du Christ » ; allez pour
être témoins de ce que vous venez de vivre.
Comme nous l’avons chanté
hier : « Dieu, fais-nous revenir ; que ton visage s’éclaire, et
nous serons sauvés ! »
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