« À notre
tour d’être saints » nous écrit Mgr Christory dans son message fraternel.
Après avoir évoqué la figure de quelques saints qui donnent matière à méditer,
il cite le pape François : « Quel amour ai-je mis dans le travail ? En quoi ai-je fait
progresser le peuple ? Quelle marque ai-je laissée dans la vie de la société,
quels liens réels ai-je construits, quelles forces positives ai-je libérées,
quelle paix sociale ai-je semée, qu’ai-je réalisé au poste qui m’a été confié ?
» (Fratelli tutti n° 197) Quelle belle occasion de porter un regard
sur l’ensemble de ma vie. Dans les étapes de ma vie professionnelle ai-je
vraiment aimé mon travail ? Ai-je été attentif à mes collègues, à mes
subordonnés ? Les ai-je aidés à progresser ou, au contraire, ne les ai-je
pas écartés de mon chemin? Dans
ma vie de couple, ai-je toujours donné à mon épouse tout l’amour qu’elle
mérite ? Ai-je été là pour ma famille
et mes amis quand ils avaient besoin de moi? Question
« amitié sociale », ai-je vraiment aimé mon prochain comme
moi-même? Et dans ma vie spirituelle Dieu n’a pas toujours été le premier
servi !
L’Évangile m’invite à me poser une
question supplémentaire. Jésus nous dit, à propos du juge égoïste, qu’il va
rendre la justice à la veuve pour qu’elle ne vienne plus l’importuner. Ne
m’est-il pas souvent arrivé de rendre service, d’aider un proche, pour en être
débarrassé ?
Heureusement, la justice de Dieu est miséricordieuse, même si le Christ finit sur une interrogation empreinte de tristesse : « Le Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? ». Dans son commentaire, Sœur Bénédicte de la Croix écrit: « Suis-je capable de faire confiance à Dieu pour guider ma vie ? Suis-je dans l’attente joyeuse du retour du Christ ? ».
Que le Seigneur m’accorde encore assez de temps pour répondre
positivement !!!
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