Je me recueille devant ma petite crèche, mes pensées vont au « divin enfant » qui vient pour nous sauver. Mon regard se tourne vers Joseph, l’homme de foi et de devoir, il est debout et veille sur sa famille, « la Sainte Famille ». Mon regard ne croise pas celui de Marie, elle est à genoux à côté du berceau, elle contemple son enfant.
À GENOUX,
dans son dernier message, Monseigneur Christory écrit : « A genoux, nous
pouvons nous retrouver et bénir Dieu pour sa venue. Dieu est là et il a promis
de demeurer tous les jours avec nous. Dans la confiance, nous lui présentons
nos proches… », et il commente la position à genoux « qui appartient
à la tradition catholique ». À la tradition en effet, car elle est de
moins en moins courante dans nos célébrations. Je ne me mets plus à genoux, oh
j’ai une excuse : « les ans en sont la cause », et je me console
en pensant que cette attitude peut être spirituelle, le cœur s’agenouille pour
exprimer l’abandon en Dieu, pour exprimer la foi. « Quand je me suis
retrouvé à genoux, j’ai compris que j’avais la foi » dit Raymond Devos
dans un de ses sketchs.
« L’homme
n’est jamais si grand qu’à genoux devant Dieu » disait Napoléon. Citation
souvent reprise dans les homélies. Alors oui, Seigneur, en esprit (et j’espère
en vérité) je me prosterne devant Toi, pour t’adorer, te demander pardon et te
rendre grâce.
A genoux devant toi,
Je ne peux rien t’apporter d’autre que moi. À genoux, devant toi, Les yeux clos mais le cœur ouvert à ta voix
Quand tout ce qu’il me reste,
C’est la certitude que tu es mort pour moi.
(Texte de François Reymond)
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