Et le Verbe s'est fait chair

 C’était au temps où j’étais « enfant de chœur », au temps où les fidèles ne voyaient du célébrant que son dos, au temps où les « canons » ornaient l’autel, dont celui de gauche avec le « dernier évangile », le prologue de l’évangile de Jean. « In principio erat Verbum » … « Et Verbum caro factum est » alors, prêtre et fidèles faisaient la génuflexion.

Ce matin, dernier jour de l’année, l’Eglise nous propose ce texte déjà repris à Noël. «Au commencement était le Verbe… et le Verbe s’est fait chair et il a habité parmi nous.». Que de réminiscences, que de méditations avec ce passage à la fois poétique et théologique, peut-être le plus commenté et prié de tout le Nouveau Testament !  Saint Jean m’invite en effet à contempler Jésus-Christ pleinement Dieu et pleinement homme, lui, « la vraie lumière qui éclaire tout homme en venant dans le monde ».

À cette lumière, je peux regarder l’année écoulée et demander pardon pour toutes les fois où je ne l’ai pas reconnu. Rendre grâce aussi pour toutes les fois où je l’ai reçu dans son Eucharistie ou dans la rencontre avec mon prochain. Cette même lumière éclaire la route de l’année à venir et pose les balises de mes bonnes résolutions !!!

«Seigneur Jésus, en ouvrant notre cœur pour t’accueillir dans notre humanité, tu nous transmets ta vie divine. J’ai bien conscience que ma foi n’est pas que l’affaire de ma volonté, mais qu’elle dépasse mes propres forces» (Catéchèse et Catéchuménat)