Thomas Becket était l’ami du roi, mais devenu archevêque de Cantorbéry, il s’opposa au pouvoir royal pour défendre les droits de l’Église. Des courtisans l’assassinèrent dans sa cathédrale.
Saint jean
nous dit : « En celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu atteint
vraiment la perfection : voilà comment nous savons que nous sommes en
lui. »
Thomas
Becket, que certains fêtent aujourd’hui, a eu une vie assez mondaine avant de
devenir archevêque et d’opérer une véritable conversion qui le conduit jusqu’au
martyre. En gardant la Parole, on atteint la perfection, on est dans le Christ.
De quel côté
je me trouve ? Avec Thomas qui par fidélité au Christ ne craint pas de
s’opposer même à plus puissant, même à un ami ; ou avec les courtisans qui
pour plaire et s’attirer des faveurs n’hésitent pas à faire le mal, à marcher
dans les ténèbres, comme dirait saint Jean. Il y a des silences, des craintes,
des abandons qui sont eux aussi des « petits meurtres » qui font que
je deviens un menteur qui marche dans les ténèbres.
Mais le
Christ est venu, j’essaie de faire en sorte de pouvoir prier ce soir, comme le
suggère le père Tarralle, avec les mots de Syméon : « Maintenant, ô
Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta
parole. Car mes yeux ont vu le salut que tu préparais à la face des
peuples : lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple
Israël. »
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