« Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas
encore la foi ? »
La tempête devait être violente pour que de rudes marins se mettent à
paniquer : "Maître, nous sommes perdus, cela ne te fais
rien ? " En effet, au plus fort de la tempête, Jésus, missionnaire
fatigué, récupère tranquillement, endormi à l’arrière sur son coussin ! Réveillé,
avant de faire ce qu’ils attendent, les sauver, comme il a guéri les lépreux ou
chassé les démons, il peut dominer les vents et les ramener à bon port ! Jésus veut leur montrer qu’ils ont tort
d’avoir peur, puisqu’il est là. Ils savent qui il est, ce qu’il est capable de
faire. Alors, même si il dort, confiance, il est là. À nouveau Jésus leur
montre et nous montre que tout est question de foi ; si j’avais cette foi,
même si petite que la graine de moutarde d’hier, je ne le réveillerais pas, je
ne lui reprocherais pas de m’abandonner dans les difficultés du moment.
C’est facile d’avoir confiance quand tout va bien, mais quand tout va
mal ? C’est à ce moment là que je dois savoir, au fond de moi, que le
Seigneur ne m’abandonne pas. C’est cette confiance toute simple dont témoigne
sainte Thérèse de Lisieux lorsqu’elle écrit à sa sœur Céline, gravement
malade : «Sois
sûre, ma Céline chérie, que ta barque est en pleine mer, déjà peut-être bien
près du port. Le vent de douleur qui la pousse est un vent d'amour et ce
vent-là est plus rapide que l'éclair ».
« N’ayez pas
peur ! Ouvrez, en effet, grandes les portes au Christ », c’es par ces
mots que saint Jean-Paul II a inauguré
son pontificat. Le Pape François les a repris dans sa prière en temps de
pandémie, lors du premier confinement : « Car voici la force de Dieu : orienter vers
le bien tout ce qui nous arrive, même les choses tristes. Il apporte la
sérénité dans nos tempêtes, car avec Dieu la vie ne meurt jamais.» Et je poursuis ma prière avec lui :
«Par sa croix nous sommes sauvés, par sa
croix nous sommes relevés.»
« Vainqueur du péché et de la mort nous
t’adorons Ô Seigneur !»
« Médecin céleste qui se penche sur notre
misère, nous croyons en toi Ô Seigneur !»
«De l’incrédulité et du désespoir, délivres-nous
Ô Seigneur !»
«Regardes les gouvernants qui portent le
poids des décisions, consoles-nous Ô Seigneur !»
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