« Vous n’en mangerez
pas, sinon vous mourrez »
Elle est pourtant bien belle cette pomme et bien
appétissante. Oui, mais il y a la parole de Dieu. C’est alors que je dois faire
marcher mon intelligence pour prendre le bon chemin. Deux possibilités
s’offrent à moi. Écouter la parole, la mettre en pratique, prier pour écarter
la tentation : « ne nous laisse pas entrer en tentation ».
L’autre chemin, laisser le doute s’insinuer dans mon cœur et dans mon esprit,
lentement, sans me brusquer, en rampant comme un serpent : « dans le
fond, ce n’est pas si grave, elle est si belle cette pomme, pourquoi me
serait-elle interdite ? » C’est l’envie, la convoitise, le désir qui succède au doute, désirer ce qui
n’est pas permis, ce qui appartient à l’autre, à mon niveau c’est souvent un
combat intérieur, dont l’issue a des conséquences limitées et m’empêche surtout
de grandir dans la foi. Mais à d’autres niveaux ces désirs sont à l’origine de
la misère et des guerres.
Se tourner vers la prière pour qu’à mon niveau, comme à
celui de ceux qui dirigent le monde, nous ne soyons pas sourds à la Parole de
Dieu, nous ne nous méfiions pas les uns des autres, nous ne cherchions pas à
dominer, mais à respecter aussi bien les hommes que la nature. . Comme pour le
sourd-muet de l’Évangile, que Dieu nous fasse entendre et proclamer sa Parole.
Dans son commentaire, le Père Van Den Driessche
écrit : « Oui, nous serons comme Dieu. Mais n’en déplaise au
serpent, nous y parviendrons à condition de mourir à nous-mêmes! » À retenir pour le carême qui approche.
« Dieu… donne
à ton peuple d’aimer ce que tu commandes et d’attendre ce que tu promets ;
pour qu’au milieu des changements de ce monde, nos cœurs s’établissent
fermement là où se trouvent les vraies joies. »
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