« C’est à la sueur de
ton visage que tu gagneras ton pain »
En relisant ce texte de la Genèse, je rends grâce à Dieu
pour avoir toujours eu du travail. Même s’il y a eu des moments difficiles, mon
travail n’a jamais été pénible et j’ai aimé mon travail. Je me dis que le
travail n’est pas une punition divine, même si pour certains métiers et à
certaines époques, le travail a été, ou est encore, dur et éprouvant, source de
souffrances. Je pense aussi à tous ceux qui sont exploités ou subissent un
véritable esclavage.
À l’origine, ce n’est pas dans la souffrance que l’homme
est invité à travailler la terre : « Le Seigneur Dieu prit l’homme et
l’établit dans le jardin d’Éden pour cultiver le sol et le garder ».
On explique alors la pénibilité du travail, comme conséquence de la faute
originelle, mais on y verra aussi un moyen d’être pardonner. Jésus qui est venu
pour nous sauver a passé la plus grande partie de sa vie au travail.
« Gagner son pain » çà veut dire travailler, le
pain a toujours été vu comme résumant la récompense du travail. C’est un
devoir, mais c’est aussi un droit. Je pense à tous ceux qui ne peuvent pas
travailler à cause de la pandémie, à tous ceux qui sont au chômage, à tous ces
migrants qui risquent leur vie pour trouver du travail
Je prie Jésus qui a multiplié les pains de regarder avec
bonté tous ceux qui cherchent du travail, tous ceux qui sont privés de leur
travail.
« Donne-nous aujourd’hui notre pain
de ce jour »
Commentaires
Enregistrer un commentaire