18 Février 2021

«Je te propose aujourd’hui de choisir ou bien la vie et le bonheur,

ou bien la mort et le malheur»


 Le choix semble évident. Je préfère être heureux, mais de quel bonheur s’agit-il ? Il est évident que la mort, au sens de la fin de ma vie sur la terre, arrivera un jour, peut-être au moment où je m’y attends le moins. Il est donc question de «  vie éternel ». Mais alors faut-il être malheureux sur la terre pour être heureux au ciel ? Je ne pense pas que Dieu me demande cela comme çà !

Le carême ne m’invite pas à être malheureux, il m’invite à me convertir, à me « retourner » vers Dieu, à lui donner plus de place dans ma vie. Dans l’évangile le Christ me dit que ce n’est pas facile, mais possible: «celui qui veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix chaque jour et qu’il me suive ». Chaque jour penser à ne pas m’endormir dans mon petit confort ; prendre la porte étroite, choisir l’effort, choisir les autres.

Commentant le texte de saint Luc, sœur Véronique Thiébaut écrit : « prends le chemin de la Croix, où l’amour de l’autre et de Dieu permet à l’amour de soi de trouver son sens ». Et ce sens, c’est de vivre ma foi et de la traduire dans la charité. Le pape François a dit aux jeunes lors des JMJ en Pologne de choisir : « entre le canapé de la mondanité, de l’illusion, de l’irréel…et les chaussures de randonnée pour aller à la rencontre de l’autre, dans l’effort d’une sortie de soi vers l’autre ». Je ne suis plus jeune, je n’ai plus de chaussures de randonnée, mais pour le concret de ce qu’il demande, que le Seigneur me donne courage et force pour le faire de mon mieux aujourd’hui et pendant les 39 jours qui viennent !

On fête aujourd’hui sainte Bernadette Soubirous, elle a su prendre ce chemin étroit, rester humble et dévouée : « Sainte Bernadette, aide moi à vivre ce carême, prie pour nous ! »

 

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