«Je te propose
aujourd’hui de choisir ou bien la vie et le bonheur,
ou bien la mort et le
malheur»
Le choix semble évident. Je préfère être
heureux, mais de quel bonheur s’agit-il ? Il est évident que la mort, au
sens de la fin de ma vie sur la terre, arrivera un jour, peut-être au moment où
je m’y attends le moins. Il est donc question de « vie
éternel ». Mais alors faut-il être malheureux sur la terre pour être
heureux au ciel ? Je ne pense pas que Dieu me demande cela comme çà !
Le carême ne m’invite pas à être
malheureux, il m’invite à me convertir, à me « retourner » vers Dieu,
à lui donner plus de place dans ma vie. Dans l’évangile le Christ me dit que ce
n’est pas facile, mais possible: «celui qui veut marcher à ma suite, qu’il
renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix chaque jour et qu’il me suive ».
Chaque jour penser à ne pas m’endormir dans mon petit confort ; prendre la
porte étroite, choisir l’effort, choisir les autres.
Commentant le texte de saint Luc, sœur
Véronique Thiébaut écrit : « prends le chemin de la Croix, où l’amour
de l’autre et de Dieu permet à l’amour de soi de trouver son sens ». Et ce
sens, c’est de vivre ma foi et de la traduire dans la charité. Le pape François
a dit aux jeunes lors des JMJ en Pologne de choisir : « entre le
canapé de la mondanité, de l’illusion, de l’irréel…et les chaussures de
randonnée pour aller à la rencontre de l’autre, dans l’effort d’une sortie de
soi vers l’autre ». Je ne suis plus jeune, je n’ai plus de chaussures de
randonnée, mais pour le concret de ce qu’il demande, que le Seigneur me donne
courage et force pour le faire de mon mieux aujourd’hui et pendant les 39 jours
qui viennent !
On fête aujourd’hui sainte Bernadette
Soubirous, elle a su prendre ce chemin étroit, rester humble et dévouée :
« Sainte Bernadette, aide moi à vivre ce carême, prie pour
nous ! »
Commentaires
Enregistrer un commentaire