« Des jours viendront où l’Époux leur sera enlevé ; alors, ils jeûneront"
Parmi les
résolutions de carême, il y a le jeûne. Jésus ne nous demande pas de jeûner
pour le plaisir de jeûner. Nous n’avons pas à nous créer des souffrances, elles
arrivent bien toutes seules, à nous alors de les accepter et de les offrir. Le
Sage dit qu’il y a un temps pour tout : « un temps pour rire et un
temps pour pleurer » Il y a un temps pour jeûner et un autre pour faire la
fête. La fête, c’est la résurrection, le carême m’aide à la préparer et parmi
les moyens il y a le jeûne.
Le jeûne
souhaité par le Christ n’est pas qu’alimentaire et n’est surtout pas une façon
de se faire remarquer. Isaïe nous donne quelques pistes. Le jeûne qui plait au
Seigneur, c’est « faire tomber les chaines injustes », celles qui
m’empêchent de donner le meilleur de moi-même. C’est « briser tous les jougs »,
ceux des préjugés et des aprioris. Le vrai jeûne, c’est « partager ton
pain avec celui qui a faim, accueillir chez toi les pauvres sans abris, couvrir
celui que tu verras sans vêtement, ne pas te dérober à ton semblable ». Je
trouverai certainement bien des occasions de traduire cela dans les réalités d’aujourd’hui.
« Permets, Seigneur, que ce temps de
préparation pascale, nous rende agréables à tes yeux et plus généreux dans le
renoncement » (d’après la prière sur les offrandes)
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