« La Chaire de saint Pierre ». C’est une relique conservée à Rome, elle veut évoquer le fondement de l’Église, sa base, le roc sur lequel elle est construire. En tant que collectionneur, je trouve cela formidable. En tant que catholique, j’y vois l’occasion de renforcer mon attachement à l’Église, de rendre grâce au Seigneur pour la Bonne Nouvelle parvenue jusqu’à aujourd’hui et de prier pour le Pape. En tant que chrétien, je me demande si ce genre de fête est utile à l’œcuménisme (mais cela n’engage que moi !)
C’est en
réponse à la foi de Simon que Jésus lui dit : «Tu es Pierre et sur
cette pierre je bâtirai mon Église». La foi transforme, c’est sur elle que se
construit ma vie, si je sais à mon tour la mettre en pratique surtout par mes
devoirs envers mon prochain. Cette fête de « la Chaire de saint Pierre » me dit donc que
ce « siège », ce « trône » est le symbole de la mission que
Jésus à confiée à Pierre. À travers ce symbole, c’est la reconnaissance de la
mission du Pape et par extension celle de mon évêque.
C’est
peut-être en ce sens que Benoît XVI disait à cette occasion : «
Célébrer la Chaire de Pierre signifie donc attribuer à celle-ci une profonde
signification spirituelle et y reconnaître un signe privilégié de l’amour de
Dieu, Pasteur bon et éternel, qui veut rassembler toute son Église et la guider sur la voie du
salut. »
La foi, comme
la prière, comme l’ensemble de la vie spirituelle ont besoin de s’appuyer sur des
réalités matérielles, nous sommes corps et esprit. Petite leçon supplémentaire
et personnelle qui m’est donnée à l’occasion de cette fête.
« Ô Seigneur, envoie ton Esprit qui renouvelle la face de la
terre ».
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