23 Février 2021

 

Notre Père ! C’est Jésus, Fils de Dieu, qui s’adresse à Dieu, son Père et Notre Père. Dieu, Le créateur est un père pour chacune de ses créatures, en y réfléchissant vraiment, je trouve que c’est normal et formidable à la fois. Il crée l’homme et nous veut de sa famille. Libres, nous nous écartons de Lui, son Fils se fait homme pour nous ramener vers Lui et nous rappeler qu’il est notre Père, et c’est comme çà que nous devons le prier.

En bon Père, il sait ce dont nous avons besoin, avant même que nous ne le demandions, alors, inutile de « rabâcher ». Mais il me faut avoir une âme d’enfant qui s’adresse en confiance à son père, ce qui n’est pas évident ; d’où cette prière de la neuvaine pour apprendre à prier :

«  Seigneur, je ne sais pas prier Je ne sais que réclamer, quémander. Impatient de voir mes souhaits se réaliser Mécontent s'ils ne sont pas à mon gré exaucés. Apprends-moi à devenir l'un de ces « tout-petits » Qui ne savent que garder les yeux grands ouverts Admiratifs et reconnaissants, levés, vers leur Père Et pour le don de son Esprit lui dire merci. Donne-moi de t'approcher sans peur Avec les mêmes dispositions de cœur Qui ont guidé vers toi ce pauvre lépreux Qui n'a su que te dire « Seigneur, si tu veux ! Emporte-moi Seigneur, dans ta prière Celle qu'en Fils bien-aimé toi seul sais faire. Avec toi alors je serai sûr de ne pas rabâcher Et en de vaines paroles m'égarer. Alors j'avancerai plus léger sur cette route pèlerine Avec Toi à mes côtés vers la basilique divine Qui rassemblera tous les enfants, joyeux de chanter la gloire du Père qui est dans les Cieux. »

Le « Notre Père » est cette confiance au Père qui est au-dessus de tout et qui peut tout, mais il veut parler avec nous et nous entendre lui demander ce qui est bon pour nous aujourd’hui (notre pain matériel et spirituel). Lui demander la force de ne pas nous détourner de lui et surtout de toujours pardonner. Jésus insiste là-dessus. Il faut d’abord commencer par pardonner avant de parler au Père. Se réconcilier avec son frère avant de déposer son offrande à l’autel.

J’ai retrouvé le passage d’un « billet » du Père Jean-Daniel Planchot que j’ai eu l’occasion de rencontrer : « La prière du Seigneur est plus qu’une formule de prière : elle est un chemin de vie spirituelle… Elle reprend tout l’Évangile, tout le mystère du Christ, comme passage de la mort à la vie, de la servitude à la liberté. Pour redécouvrir cette prière qui nous est si familière, partons de la dernière demande : « délivre nous du mal » pour cheminer, degré après degré, vers « Notre Père qui es aux cieux ».

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