Notre Père ! C’est Jésus, Fils de Dieu, qui s’adresse à Dieu, son Père et Notre Père.
Dieu, Le créateur est un père pour chacune de ses créatures, en y réfléchissant
vraiment, je trouve que c’est normal et formidable à la fois. Il crée l’homme
et nous veut de sa famille. Libres, nous nous écartons de Lui, son Fils se fait
homme pour nous ramener vers Lui et nous rappeler qu’il est notre Père, et
c’est comme çà que nous devons le prier.
En bon Père,
il sait ce dont nous avons besoin, avant même que nous ne le demandions, alors,
inutile de « rabâcher ». Mais il me faut avoir une âme d’enfant qui
s’adresse en confiance à son père, ce qui n’est pas évident ; d’où cette
prière de la neuvaine pour apprendre à prier :
« Seigneur, je ne sais pas prier Je ne sais que réclamer, quémander.
Impatient de voir mes souhaits se réaliser Mécontent s'ils ne sont pas à mon
gré exaucés. Apprends-moi à devenir l'un de ces « tout-petits » Qui ne savent
que garder les yeux grands ouverts Admiratifs et reconnaissants, levés, vers
leur Père Et pour le don de son Esprit lui dire merci. Donne-moi de t'approcher
sans peur Avec les mêmes dispositions de cœur Qui ont guidé vers toi ce pauvre
lépreux Qui n'a su que te dire « Seigneur, si tu veux ! Emporte-moi Seigneur,
dans ta prière Celle qu'en Fils bien-aimé toi seul sais faire. Avec toi alors
je serai sûr de ne pas rabâcher Et en de vaines paroles m'égarer. Alors
j'avancerai plus léger sur cette route pèlerine Avec Toi à mes côtés vers la
basilique divine Qui rassemblera tous les enfants, joyeux de chanter la gloire
du Père qui est dans les Cieux. »
Le « Notre Père » est cette
confiance au Père qui est au-dessus de tout et qui peut tout, mais il veut
parler avec nous et nous entendre lui demander ce qui est bon pour nous
aujourd’hui (notre pain matériel et spirituel). Lui demander la force de ne pas
nous détourner de lui et surtout de toujours pardonner. Jésus insiste
là-dessus. Il faut d’abord commencer par pardonner avant de parler au Père. Se
réconcilier avec son frère avant de déposer son offrande à l’autel.
J’ai retrouvé le passage d’un
« billet » du Père Jean-Daniel Planchot que j’ai eu l’occasion de
rencontrer : « La prière du Seigneur est plus qu’une formule
de prière : elle est un chemin de vie spirituelle… Elle reprend tout
l’Évangile, tout le mystère du Christ, comme passage de la mort à la vie, de la
servitude à la liberté. Pour redécouvrir cette prière qui nous est si
familière, partons de la dernière demande : « délivre nous du mal » pour
cheminer, degré après degré, vers « Notre Père qui es aux cieux ».
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