C’est évident
que celui qui commet un meurtre doit passer devant la justice. Mais Jésus parle
aussi de colère, d’insulte, en fait des paroles qui peuvent blesser le prochain, des jugements
que je porte sur lui. De tout cela il faudra rendre compte parce que c’est
contraire à l’amour du prochain.
Une parole qui
blesse, qui juge, qui dévalorise ou qui décourage sort facilement de ma bouche
et même de mon cœur si je ne me surveille pas. Remplacer cela par des parole
d’encouragement, par des compliments, par des remerciements, ce n’est pas
grand-chose, mais çà peut aider.
Oui, mais il y
a l’attitude de mon prochain, il a mauvais caractère, il a dit du mal de moi…
Et alors, me
dit Jésus, « pardonne si tu veux à ton tour être pardonné » Il a
montré l’exemple : « Père, pardonne leur car ils ne savent pas ce
qu’ils font ». Oui tout pardonner, et ce n’est pas une option, c’est la
condition pour être pardonné à mon tour, çà donne à réfléchir. Apprends moi à
pardonner, « des profondeurs je crie vers toi, Seigneur, écoute mon
appel ». C’est avec saint François d’Assise que je te prie ce matin :
« Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix,
Là où est la haine, que je mette l’amour.
Là où est l’offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l’union.
Là où est l’erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l'espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette
la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.
Ô Seigneur, que je ne cherche pas tant
à être consolé qu’à consoler,
à être compris qu’à comprendre,
à être aimé qu’à aimer.
Car c’est en se donnant qu’on reçoit,
c’est en s’oubliant qu’on se retrouve,
c’est en pardonnant qu’on est pardonné,
c’est en mourant qu’on ressuscite à l’éternelle vie. »
(photo Hozana)
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