« Mon Dieu je te rends grâce parce
que je ne suis pas comme les autres hommes ».
« Mon Dieu, montre-toi favorable au pécheur que je suis ».
Voilà deux types de prières, inutile de
chercher laquelle choisir !
Pourtant la première commence bien, rendre
grâce à Dieu, c’est un des objectifs de toute prière. Le remercier de ne pas
être comme une grande partie du monde d’aujourd’hui qui l’ignore, le remercier
d’avoir la foi, c’est très bien. La suite est moins recommandable : je
suis le meilleur, je fais tout bien, je suis mieux que l’autre et fier de moi.
Aucune place dans la prière ni pour l’orgueil, ni pour le mépris des autres.
C’est la seconde qui touche le cœur de
Dieu. Ce que Dieu aime, c’est l’humilité, c’est la simplicité de se reconnaître
pécheur et de demander l’aide et le pardon de Dieu. Dans ce cas, Jésus affirme
que Dieu peut agir, il peut pardonner, il peut « justifier ».
Seigneur met sur mes lèvres et dans mon
cœur les sentiments et la prière du publicain et éloigne de moi la tentation du
pharisien ; car, comme dit saint Jacques : « Dieu résiste
aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles ».
Qu’il est bien, ce Père Marxer qui dans
son homélie dit avec humour : « Et ce jour d’hui, toujours la prière ; mais là, ce sont deux
hommes qui entrent en scène, d’un côté le paroissien de longue date (pas
mécontent de lui-même, reconnaissons-le), et l’individu qui débarque tout à
trac dans le paysage, qui n’a pas les usages et bonnes façons de faire, qui
bredouille tant bien que mal et qui n’a rien d’autre à présenter, lui, le
collabo, un peu escroc à ses heures, rien d’autre à présenter que l’inavouable
de sa profession bien établie.»…Et pourtant, c’est bien du publicain que Jésus
dit : « C’est lui qui est devenu un homme juste, plutôt que
l’autre ».
Avec une petite prière à Saint Joseph (la
neuvaine) et à Sainte Bernadette (qui est venue nous rendre visite), chacun à
leur manière, modèle de simplicité et d’humilité.
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