« Réjouissez-vous ». Le quatrième dimanche de carême est un dimanche de joie. On souffle un peu au milieu de notre marche vers Pâques. Jésus prépare Nicodème aux événements qui vont arriver. Comme les hébreux étaient guéris en levant les yeux vers le serpent, Il ne faut pas craindre de regarder la Croix. Elle est signe d’un amour incroyable : « Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique ». Elle est signe de foi : « celui qui croit en lui échappe au jugement ». Elle est signe d’espérance « car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par Lui, le monde soit sauvé ».
Si la croix peut me rappeler que « les hommes ont
préféré les ténèbres à la lumière », elle me dit aussi tout l’amour de
Dieu, Jésus, son Fils souffre et meurt pour nous sauver. Je regarde la croix et
je sais qu’Il est ressuscité. Même si le chemin est difficile, il débouche sur
« la vie éternelle ».
La bibliste Marie-Noëlle Thabut commente : « Il y a donc deux manières de
regarder la croix du Christ : elle est, c’est vrai, la preuve de la haine et de
la cruauté de l’homme, mais elle est bien plus encore l’emblème de la douceur
et du pardon du Christ ; il accepte de la subir pour nous montrer jusqu’où va
l’amour de Dieu pour l’humanité. La croix est le lieu même de la manifestation
de l’amour de Dieu : « Qui m’a vu a vu le Père » (Jn 14,9). Sur le
Christ en croix, nous lisons la tendresse de Dieu, quelle que soit la haine des
hommes. Et cet amour est contagieux : en le regardant, nous nous mettons à le
refléter.»
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