« Veux-tu
être guéri ? »
Elle semble bizarre la question de Jésus,
tous ceux qui sont au bord de cette piscine souhaitent la guérison, et plus
particulièrement ce paralytique qui est là depuis trente huit ans ! Alors
il explique, chaque jour l’eau bouillonne, le premier qui plonge est guéri,
mais lui n’a personne pour le mettre à l’eau et il n’arrive jamais le premier.
Ce passant a peut-être pitié de lui et le plongera dans la piscine. Mais Jésus
lui dit simplement : « Lève-toi, prends ton brancard, et
marche ».
Le paralytique aurait pu hésiter, penser
que ce passant se moquait de lui, si c’était si simple, il n’aurait pas attendu
trente huit ans ! Mais non, il ne réfléchit pas, il croit en cette voix,
pourquoi ne pas essayer : il se lève, il prend son grabat et enfin il marche.
Pendant ce carême, Jésus me demande si je
veux être guéri, si je veux me convertir. Bien sûr, mais j’hésite à me lever
lorsqu’il m’y invite, c’est compliqué, cela pourrait m’emmener beaucoup plus
loin que ce que je souhaite ! Sa parole vient bouleverser mes petites
habitudes. J’ai besoin de son aide pour me secouer, pour aller de l’avant. Le
Père Jean-Pierre termine ainsi son homélie : « Que
le carême soit pour nous le temps pour entendre, distinguer à nouveau cette
voix, pour lui obéir, pour en témoigner, et ainsi nous préparer à
Pâques. »
Hier, c’était la fête de Sainte Louise de Marillac, celle qui fonda les Filles de la Charité
avec Saint Vincent de Paul. Elle a orienté ses sœurs vers tous les exclus,
éducation des enfants pauvres, visite à domicile des malades… Elle
écrit : « Au nom de Dieu, mes chères sœurs, soyez bien affables
et douces aux pauvres. Vous savez que ce sont nos maîtres et qu’il les faut
aimer tendrement et les respecter fortement. Ce n’est pas assez que ces maximes
soient en notre esprit, il faut que nous les témoignions par nos soins
charitables et doux. »
« Merci, Seigneur parce que tu es là et tu veilles sur
moi. Tu sais que je suis capable de succomber à la moindre tentation mais tu
sais ma pauvreté et je connais ta miséricorde. Seigneur, ne laisse pas ta
brebis prendre un chemin qui l’éloigne de toi. »
(Prière Regnum Christi)
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