21 Mars 2021

 

C’est le cinquième dimanche de carême ; c’est aussi la journée mondiale de la trisomie 21.  C’est le dimanche où, dans l’évangile, des grecs, montés à Jérusalem pour la Pâque, demandent à voir Jésus ; ce me semble aussi être le dimanche où Jésus me demande de le voir à travers les plus petits, à travers ceux qui sont différents.

Tugdual Derville se demande pourquoi cette enfant trisomique le touche tant. Il répond : «  La réponse m’est venue droit du cœur : parce qu’elle est fragile. Elle est joyeuse, pleine d’amour, et pourtant si vulnérable dans ce monde où le différent dérange. En la voyant si simple et si heureuse, j'ai eu envie de la protéger et de l’aimer, de crier au monde que sa vie vaut la peine.
Dieu se manifeste à travers les plus petits, car ils ont tout compris : l’essentiel, c’est d’aimer et d’être aimé, de tout son être, sans rien attendre en retour et en laissant toute la place à Dieu !
C’est la journée mondiale de la trisomie 21. Alors laissons-nous enseigner par les plus petits, par ceux qui sont différents !
 »

Je ne rencontrerai vraisemblablement pas d’enfants trisomiques aujourd’hui, mais je vais prier pour eux, pour leurs parents et les personnes qui se dévouent auprès d’eux. Prier aussi pour que nous rencontrions le Christ à travers eux, à travers leur différence, à travers leur regard, leur sourire qui parfois dérange, comme le Christ dérangeait et dérange encore  aujourd’hui !

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