C’est le cinquième dimanche de carême ; c’est
aussi la journée mondiale de la trisomie 21. C’est le dimanche où, dans l’évangile, des
grecs, montés à Jérusalem pour la Pâque, demandent à voir Jésus ; ce me
semble aussi être le dimanche où Jésus me demande de le voir à travers les plus
petits, à travers ceux qui sont différents.
Tugdual Derville se demande pourquoi cette enfant
trisomique le touche tant. Il répond : « La réponse m’est venue droit du cœur : parce qu’elle est fragile. Elle est
joyeuse, pleine d’amour, et pourtant si vulnérable dans ce monde où le
différent dérange. En la voyant si simple et si heureuse, j'ai eu envie de la
protéger et de l’aimer, de crier au monde que sa vie vaut la peine.
Dieu se manifeste à travers les plus petits, car ils ont tout compris : l’essentiel, c’est d’aimer et d’être
aimé, de tout son être, sans rien attendre en retour et en laissant toute
la place à Dieu !
C’est la journée mondiale de la trisomie 21. Alors laissons-nous enseigner par
les plus petits, par ceux qui sont différents ! »
Je ne rencontrerai vraisemblablement pas d’enfants
trisomiques aujourd’hui, mais je vais prier pour eux, pour leurs parents et les
personnes qui se dévouent auprès d’eux. Prier aussi pour que nous rencontrions
le Christ à travers eux, à travers leur différence, à travers leur regard, leur
sourire qui parfois dérange, comme le Christ dérangeait et dérange encore
aujourd’hui !
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