Jésus sait que nombreux sont ceux qui attendent sa
venue à Jérusalem, Il sera acclamé comme un roi, aussi demande-t-il d’aller
chercher un « petit âne », c’est sur cette humble monture qu’il fera
son entrée, accomplissant ainsi la prophétie de Zacharie (9,9) « Exulte de toutes tes
forces, fille de Sion !
Pousse des cris de
joie, fille de Jérusalem !
Voici ton roi qui
vient à toi :
il est juste et
victorieux,
pauvre et monté
sur un âne,
un ânon, le petit
d'une ânesse »
Jésus ne se
dérobe pas à l’enthousiasme de cette foule qu’il sait versatile. Ceux qui
aujourd’hui
proclament : « Hosanna ! Béni soit celui qui
vient au nom du Seigneur ! », sont les mêmes qui vendredi
crieront : « Crucifie-le ! ». Il sait que « la
conséquence de son amour pour les hommes sera sa mise à mort ».
Ce dimanche
des rameaux et de la passion nous fait revivre cette dualité : J’acclame
le Christ avec mes rameaux et je prends conscience de ma situations de pécheur
en revivant le récit de la passion.
Je dois me réjouir du salut apporté par le Christ, sans oublier que c’est
au prix de sa mort que je suis sauvé. Le commentaire de ce dimanche me le
rappelle : « Le croyant est ainsi prévenu. La vie à la suite du Christ ne préserve pas
de la violence, de la haine ou de la mort. L’Évangile n’est pas un conte de
fées qui permettrait de s’évader des réalités concrètes. Après cette
marche de tous derrière la croix, l’évangile de la Passion est lu, comme pour insister à
nouveau sur l’exigence d’une vie de croyant à la suite du Christ. »
« Dieu éternel et tout-puissant, pour montrer au genre humain
quel abaissement il doit imiter, tu as voulu que notre Sauveur, dans un corps
semblable au nôtre, subisse la mort de la croix : accorde-nous cette grâce de
retenir les enseignements de sa passion et d’avoir part à sa résurrection. Lui
qui vit et règne avec Toi et le Saint-Esprit pour les siècles des siècles. —
Amen. » (Prière du jour)
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