24 Avril 2021 A qui irions-nous?

 

Malgré les miracles, les « signes » dit Saint Jean, les paroles du Christ sont difficiles à comprendre. Son corps à manger, son sang à boire, même s’ils sont familiers de « l’agneau immolé », c’est difficile à entendre ; et cette histoire de « pain de vie ». Alors beaucoup de disciples « s’en retournèrent et cessèrent de l’accompagner ». On peut voir les choses les plus extraordinaires, s’il n’y a pas la foi, il n’y a rien à faire ! 

Suivre Jésus, c’est allé toujours plus haut, c’est choisir le chemin de la vie, de l’éternité. Pierre ne mesure peut-être pas lui-même la portée de sa réponse mais il sait confusément qu’il n’y a pas d’autre chemin que le Christ. Où aller Ailleurs ?  Même si ce n’est pas drôle tous les jours. Dans une homélie, le pasteur Bernard Mourou dit : « Oui, les paroles de la vie éternelle valent bien de renoncer à tous les rêves, à tous les désirs, à tous les fantasmes, qui au bout du compte nous ressemblent trop, qui nous ramènent à notre finitude humaine, qui nous ramènent à la chair, c’est-à-dire à ce qui s’oppose à l’Esprit. Pour nous, ce que Dieu nous propose peut paraître déroutant, mais, contrairement aux apparences, c’est là qu’est le chemin de la vraie vie. »

Aujourd’hui, je ne comprends pas tout non plus, mais avec l’aide de l’Esprit pour augmenter ma foi, que je sois capable de dire et de comprendre qu’il n’y a pas d’autre endroit où aller, qu’il n’y a personne d’autre à suivre que le Christ qui a « les paroles de la vie éternelle ».

 

« Garde nous sous ta protection, Seigneur, pour que nous ne perdions aucun des biens que tu nous donnes, et que nous découvrions ceux qui demeurent toujours. Par Jésus, le Christ Notre Seigneur. AMEN »

 

 

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