Malgré
les miracles, les « signes » dit Saint Jean, les paroles du Christ
sont difficiles à comprendre. Son corps à manger, son sang à boire, même s’ils
sont familiers de « l’agneau immolé », c’est difficile à
entendre ; et cette histoire de « pain de vie ». Alors beaucoup
de disciples « s’en retournèrent et cessèrent de l’accompagner ». On
peut voir les choses les plus extraordinaires, s’il n’y a pas la foi, il n’y a
rien à faire !
Suivre
Jésus, c’est allé toujours plus haut, c’est choisir le chemin de la vie, de
l’éternité. Pierre ne mesure peut-être pas lui-même la portée de sa réponse
mais il sait confusément qu’il n’y a pas d’autre chemin que le Christ. Où aller
Ailleurs ? Même si ce n’est pas
drôle tous les jours. Dans une homélie, le pasteur Bernard Mourou
dit : « Oui, les paroles de la vie éternelle
valent bien de renoncer à tous les rêves, à tous les désirs, à tous les
fantasmes, qui au bout du compte nous ressemblent trop, qui nous ramènent à
notre finitude humaine, qui nous ramènent à la chair, c’est-à-dire à ce qui
s’oppose à l’Esprit. Pour nous, ce que Dieu nous propose peut paraître
déroutant, mais, contrairement aux apparences, c’est là qu’est le chemin de la
vraie vie. »
Aujourd’hui, je ne comprends pas tout
non plus, mais avec l’aide de l’Esprit pour augmenter ma foi, que je sois
capable de dire et de comprendre qu’il n’y a pas d’autre endroit où aller,
qu’il n’y a personne d’autre à suivre que le Christ qui a « les paroles de
la vie éternelle ».
« Garde nous sous ta protection, Seigneur, pour que nous ne perdions
aucun des biens que tu nous donnes, et que nous découvrions ceux qui demeurent
toujours. Par Jésus, le Christ Notre Seigneur. AMEN »
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