La
paille et la poutre
« Je ne
juge pas…mais… ». J’ai souvent entendu cette petite phrase et je l’ai sans
doute prononcée moi-même encore plus souvent. Même inconsciemment, nous passons
beaucoup de temps à juger notre prochain, celui que je croise sans le
connaitre, celui avec qui je parle, celui avec qui je travaille, sans compter
celui avec qui j’ai un différent.
Est-ce que je
me rends compte que je suis au moins pareil, sinon pire !
Et Jésus me
dit : « Ne juges pas pour ne pas être jugé… Tu ne laisses rien passer
aux autres, Je ne laisserai rien passer pour toi ! » Il est donc
grand temps que je révise mon jugement, ou plus simplement que je m’abstienne
de juger, je ne connais ni les circonstances, ni les conditions, seul Dieu
« sonde les reins et le cœurs »
Ne pas juger ne
veut pas dire ne pas aider les autres par un conseil ou une remarque pour lui
éviter une erreur, c’est la « correction fraternelle » à faire
toujours avec bienveillance, mais là je n’ai pas toujours le courage de le
faire !
« Seigneur Jésus, donne-moi
la lucidité nécessaire pour me rendre compte de mes jugements. Je te demande
humblement pardon pour mes jugements prématurés, sévères et injustes. Je t’en
prie, attendris la dureté de mon cœur, donne-moi ton esprit de douceur et de
patience ! Surtout, accorde-moi la grâce de reconnaître ma faiblesse. Sans toi,
je ne peux rien faire. Tout ce que je fais de bon, c’est toi qui me donnes de
le faire. » (Frère Benoît Terrenoir, LC)
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