Je le veux, sois purifié
Le lépreux
ne demande pas simplement d’être guéri, il souhaite être purifié, remis à neuf,
rétabli dans son humanité, dans sa vie sociale. Mieux qu’un médecin qui guérit
les corps, seul Jésus peut réaliser cela, guérir notre âme et nous donner force
et courage pour aller de l’avant, pour témoigner.
Et
moi ? Je peux dire à mon tour, si j’ai assez de foi : « si je le
veux, Il le peut », car je ne doute pas que Jésus veuille me sauver,
encore faut-il que je le souhaite, que je le lui demande, que je fasse ce qui
est nécessaire pour retrouver le bon chemin.
Tous les
commentaires vont dans ce sens. Dans une de ses catéchèses le Pape François
dit : « Pensons à nous, à nos misères… Chacun a les siennes. Réfléchissons
avec sincérité. Combien de fois les cachons-nous sous l’hypocrisie des « bonnes
manières ». C’est précisément alors qu’il est nécessaire de rester seuls, de
s’agenouiller devant Dieu et de prier : « Seigneur, si tu le veux, tu peux me
purifier ! ».
En
généralisant, le frère Pierre de la Croix dit dans une
homélie : « Frères et sœurs, Jésus l’a fait hier et il veut encore le
faire aujourd’hui. En effet, il n’y a rien de plus évident que la présence de
la lèpre du mal dans notre société. Ses tentacules ont atteint tous les niveaux
de l’existence humaine. On la voit dans le quotidien de nos vies ; on la
voit dans des situations où les hommes sont prêts à sacrifier la vérité pour
des intérêts personnels. Elle est là présente dans cet égoïsme qui divise
l’homme et suscite en lui le mépris de l’autre et la haine. Nous sommes nous
aussi un peu égoïste. »
Intériorisant
la réflexion, le Cardinal Christophe Schönborn dit de son
côté : « Est-ce que je crois que Jésus peut guérir ma lèpre, mes
blessures intérieures, le poids de mes péchés, les défaillances de la
conscience ? Tout ce qui, comme la lèpre, me sépare des autres, détruit
tout le respect que j'ai de ma personne et peu à peu m'amène à la mort. Est-ce
que je crois vraiment, comme ce lépreux, que Jésus peut me guérir
complètement ? Si un jour, j'ose faire le pas pour aller à sa rencontre,
que je m'agenouille devant Lui, et que je dépose à ses pieds toute ma misère,
alors, à moi aussi, Il dira : « Je le veux, sois guéri ». Ainsi soit-il. »
« Seigneur, grave en mon cœur et en ma conscience tous les
biens que tu m’as offerts pour ne jamais les oublier et t’en remercier tous les
jours de ma vie.
Esprit-Saint,
mémoire du Père, fais surgir en ma conscience tous les bienfaits que le
Seigneur m’a prodigué » (Xavier
Kerrand)
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