Mon joug est facile à porter, et mon
fardeau, léger
La Croix est lourde à porter, Jésus tombe trois fois,
Simon de Cyrène est réquisitionné pour aider Jésus. Le chemin de croix n’est
pas un chemin facile. Jésus sait que chacun a son « fardeau » à
porter, voilà qu’Il nous propose de nous aider, qu’il nous invite au
« repos », comment ? En nous attelant à son joug.
Le joug m’unit à mon compagnon de route ou de travail, je
dépends de lui, comme il dépend de moi. Est-ce que Jésus m’invite à partager
son joug ? A faire route avec moi, à partager sa condition, comme il a
partagé la mienne ? Je pense à cette prière de l’offertoire que j’ai déjà
médité : « Comme cette eau se mêle au vin pour le sacrement de
l’alliance, puissions-nous être unis à ma divinité de Celui qui a pris notre
humanité ».
C’est aussi l’invitation à partager le fardeau de mon
prochain « à chaque fois que vous le faites au plus petit d’entre les
miens, c’est à moi que vous le faites ». Aider mon prochain, c’est aider
le Christ, et aider le Christ, c’est me laisser aider par Lui. Mais vivre
vraiment cela, c’est aussi accepter quelques bouleversement dans mon petit
train-train quotidien !
Hier, Pierre rappelait ce passage de Fratelli
tutti : « " l'individualisme radical est le virus le
plus difficile à vaincre" (105)
Avoir un peu de charité pour partager le joug de mon
frère et beaucoup d’humilité pour accepter de partager le mien. »Prions en
Eglise » nous rappelle que Saint Bonaventure que nous fêtons aujourd’hui
disait : « L’humilité est la reine des vertus, comme l’orgueil
est le roi des vices ».
« Accorde-nous, Dieu tout-puissant, tandis que nous
célébrons l’anniversaire de saint Bonaventure, de mettre à profit les richesses
de son enseignement, et de prendre en exemple sa brulante charité. Par Jésus,
le Christ, Notre Seigneur. AMEN »
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