Quels sentiments animent ces foules qui
courent après Jésus ? chercher une guérison physique ou morale, espérer
recevoir de la nourriture, écouter son enseignement ??? Le fait est que
cette foule semble désemparée, attendre beaucoup de Jésus. Elle est
« comme des brebis sans berger ». De nos jours, si de telles foules
existent, elles risquent de rencontrer des berger qui vont les égarer dans une
secte aux couleurs plus ou moins évangéliques. Où sont nos missionnaires ?
Quel place tient dans ma vie le témoignage de l’évangile ? Je suis à la
fois brebis et berger. Ai-je cette soif de la Parole et ce désir ardent de la
partager ?
Comme pour cette foule, Jésus est plein
de compassion et de miséricorde pour moi, pour nous, aujourd’hui.
Je remarque une autre chose, Jésus ne
demande pas des comptes à ceux qui rentrent de mission, il les invite à se
reposer. Savoir profiter d’un vrai repos, c’est aussi un façon et un moyen de
rencontrer Dieu ; c’est le sens profond du sabbat.
« Seigneur, toi qui as été si ému devant les brebis sans berger,
assiste les brebis abandonnées, guide les brebis perdues, console et répare les
brebis blessées par trop de mauvais bergers. Seigneur, comme tu l’as fait avec
tes Apôtres, laisse nous te dire ce que nous avons voulu faire pour toi, entends
nos insuccès et nos échecs mais aussi notre désir de te servir. Seigneur, comme
tu l’as fait pour tes Apôtres, inspire-nous le désir du vrai repos : celui qui
remet toute chose entre tes mains et change la gestion empressée de nos
affaires en abandon profond à ta providence. » (Prière proposé par Patrick Laudet, diacre à Lyon, « La
Croix » de vendredi)
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