"J'ai vu, oui, j'ai vu
la misère de mon peuple", c’est ce que Dieu a dit à Moïse ; alors Il
l’a fait sortir d’Egypte, Il l’a sauvé de la poursuite des égyptiens ;
mais voilà, la vie dans le désert est loin d’être rose : il y a la
fatigue, la faim et la soif, le découragement… alors le peuple râle, il regrette
le temps de servitude, le temps où les marmites de viande bouillaient et où le
pain était à satiété !
Ici-bas la route est longue
et souvent difficile, il y a des embuches, je peux avoir tendance à me
décourager. Je n’ose pas trop râler contre Dieu, mais je me dis « à quoi
bon ». A quoi bon faire des efforts ? A quoi bon aider les
autres ? Il faut toujours recommencer et la misère du monde ne diminue
pas !
Aux hébreux, Dieu a répondu
par le passage de la mer Rouge, puis par la manne, par bien d’autres
interventions. Aujourd’hui, j’ai la Parole de Dieu, l’enseignement du Christ et
surtout la prière : « daignez graver dans mon cœur de vifs sentiments
de foi, d’espérance et de charité », c’est dans une vieille prière que je
récite encore, trop machinalement chaque jour. Et il y a l’Eglise, la
communauté. J’ai besoin d’Elle, Elle a besoin de moi. Je disais hier que Dieu
veut avoir besoin de nous pour faire le bien, pour faire la volonté du Père.
La manne aujourd’hui, ce sont
les sacrements, c’est surtout l’Eucharistie. Si j’en avais vraiment faim, comme
Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et bien d’autres Saints, je trouverai la joie
de la confiance et le courage d’agir. Les Moïse d’aujourd’hui nous disent
encore et toujours : « N’ayez pas peur ! Tenez bon ! Vous
allez voir ce que le Seigneur va faire pour vous sauver ! »
En route ! « Nous
t’en prions, Seigneur, que ta grâce nous devance et qu’elle nous accompagne
toujours, pour nous rendre attentifs à faire le bien sans relâche. Par Jésus,
le Christ, Notre Seigneur. AMEN ».
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