Beaucoup d’appelés, peu d’élus !
Beaucoup d’appelés, c’est Dieu miséricordieux, qui ne
cesse d’appeler, le peuple élu d’abord à de multiple reprises ; toute
l’humanité ensuite, « les mauvais comme les bons ». Mais voilà, à
chaque fois le peuple a trouvé des excuses pour se détourner de Dieu ;
même parmi ceux qui remplissent la salle, certains ne jouent pas le jeu.
Moi aussi, j’ai « mon champ ou mon
commerce » tout un tas de fausses excuses pour ne pas répondre aux appels
du Seigneur. Aujourd’hui encore certains persécutent chrétiens et
missionnaires, des prêtres sont assassinés, même en France !
Mais Dieu est patient, Il continue d’appeler, Il
pardonne, cependant attention : « Il y a une chose que Dieu ne supporte
pas, écrit le Père Thierry Lamboley, que son invitation ne nous réjouisse pas
suffisamment le cœur au point de garder nos « habits de tous les jours » pour venir à sa
fête ! Autrement dit, si nous ne changeons pas nos vêtements ordinaires –
entendons par là nos habitudes, nos manières de faire, notre mentalité, etc. –,
si nous ne revêtons pas les habits de fête – entendons par là la manière de
vivre de Jésus, amis des pauvres, amoureux de la justice, serviteur de la paix,
mangeant et buvant avec les pécheurs etc. –, alors cela signifie que la bonne
nouvelle de l'invitation à venir au banquet de Dieu n'a pas encore entièrement emporté
notre adhésion ! »
C’est
donc une invitation à faire attention, à me convertir sans cesse, à ne pas
m’endormir. Il y a une lueur d’espoir, le Roi n’a vu qu’un seul homme
« qui ne portait pas le vêtement de noce ». C’est quand « on
persiste et signe » dans notre médiocrité qu’il « y a des pleurs et
des grincements de dents ».
Le
P. Lamboley termine ainsi sa méditation : « Le contraste entre « beaucoup » d'appelés et « peu »
d'élus vise à réveiller en nous cette ardeur à répondre généreusement à
l'invitation de Dieu. C'est vrai : pourquoi rester chiche face à la générosité
de Dieu ? ».
« Seigneur, au milieu de l’agitation de ce monde,
accorde-nous de savoir rester libres pour te suivre en apprenant à aimer notre
prochain comme nous-mêmes. » (Prière Hozana).
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