Commandement de Dieu et tradition
des hommes
Quel
scandale ! Les disciples se mettent à table sans se laver les mains! Alors Jésus, Toi qui enseigne les commandements de Dieu, Tu
laisses faire çà sans rien dire ? Justement parce que ce n’est pas un
commandement divin, même si c’est une pratique louable, surtout en temps de
pandémie ! C’est une bonne tradition,
mais de là à en faire une obligation égale à la Loi !
Jésus
montre à ces « hypocrites » qu’ils donnent de l’importance à une
multitude de préceptes jusqu’à en oublier l’essentiel, l’amour de Dieu et du
prochain. Il rappelle qu’Isaïe dénonçait déjà cette attitude : « ce peuple
m’honore des lèvres, mais son cœur est loin de moi ». C’était déjà
recommandé dans le Deutéronome : « Vous n’ajouterez rien à ce que je
vous ordonne… mais vous garderez les commandements du Seigneur ».
Récemment
encore, le Pape François stigmatisait « le virus de l’hypocrisie »
qu’il définit comme « la peur de la vérité ». L’hypocrite, dit-il,
« vit avec un masque » (çà aussi c’est d’actualité !), n’ayant
pas le courage de se confronter à la vérité, il « n’est pas capable
d’aimer vraiment ».
Est-ce
que dans ma pratique chrétienne il n’y a pas aussi « un peu »
d’hypocrisie, un désir de « paraître » plutôt que
« d’être » ? Jésus nous
demande de « bien comprendre », la véritable « impureté »
c’est ce qui sort du cœur de l’homme : « pensées perverses :
inconduite…meurtres…diffamation, orgueil et démesure ».
« ‘Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu‘, renouvelle
mon esprit, mets ta lumière au fond de moi, raffermis mes choix. Aide-moi à
discerner ce qui te plaît. Que ton Esprit me soutienne, qu’il me fasse vivre et
porter ses fruits de charité, joie, paix… Le fruit de la lumière consiste en
toute bonté, justice et vérité, contre de telles choses, il n’y a pas de loi.
Alors en tout temps et à tout propos, nous te rendrons grâce à Toi, Dieu notre
Père, au nom de Notre Seigneur Jésus-Christ. » (Carmel
de Frileuse)
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