18 Septembre 2021 Le Semeur

 

Quelle terre ?  Quel semeur ?

Archi connu cet Evangile, de plus, Jésus se donne la peine de l’expliquer lui-même pour ceux qui ont « des oreilles pour entendre ». Ce matin, je me pose deux questions.

Quelle terre suis-je ? Celle du bord du chemin où les grains sont gaspillés, perdus. Celle du sol pierreux qui ne permet pas d’avoir des racines. Une terre remplie de ronces qui étouffent. Un bonne terre enfin, qui porte du fruit selon mes capacités et mes talents.

Le Pape François m’aide dans mon examen de conscience : « notre cœur, comme du terreau, peut être bon. Alors la Parole donne du fruit, beaucoup de fruit. Mais, il peut être aussi dur, imperméable. C’est ce qui se passe quand nous écoutons la Parole, mais qu’elle nous est indifférente : ne nous touche pas, et n’arrive pas à pénétrer chez nous »… 

« Le sol rocailleux c’est un cœur sans profondeur, où les cailloux de la paresse l’emportent sur la bonne terre, où l’amour est inconstant et passager. Or celui qui n’accueille le Seigneur que quand ça lui dit, ne donne pas de fruit » …

«  Pour finir, on a la semence qui tombe dans les ronces, les vices, en lutte avec Dieu, qui étouffent sa présence. Ce sont surtout les idoles de la richesse mondaine, une vie avidement vécue que pour soi-même, pour les biens possédés et pour le pouvoir. Si nous cultivons ces ronces-là, nous étouffons la croissance de Dieu en nous. Chacun peut reconnaître ses petits ou ses grands buissons, les vices qui habitent son cœur, les arbustes, plus ou moins enracinés qui ne plaisent pas à Dieu et qui empêchent que le cœur soit propre. Il faut les arracher. Autrement la Parole ne donnera pas de fruit et la semence ne se développera pas. »  (Ce sont des extraits de l’Angelus du 16 juillet 2017)

Quel semeur suis-je ? C’est à la lecture du commentaire du Père Lesoing que je me suis poser cette seconde question, il écrit : « Rien ne semble croître et pousser dans nos vies Qu’importe ! Continuons à semer autour de nous de la joie, de la paix et de l’espoir. La terre finira bien par porter son fruit. »

Si j’ai la grâce d’être une terre où il pousse quelque chose, encore faut-il que j’en fasse profiter les autres… de mes talents, si petits soient-ils !

C’est proposé pour les enfants du catéchisme, mais ce matin je me sens un cœur d’enfant et je fais mienne cette prière :



 

 

Commentaires