Quelle terre ? Quel semeur ?
Archi connu cet Evangile, de plus, Jésus se donne la peine de
l’expliquer lui-même pour ceux qui ont « des oreilles pour entendre ». Ce
matin, je me pose deux questions.
Quelle terre suis-je ? Celle du bord du chemin où les
grains sont gaspillés, perdus. Celle du sol pierreux qui ne permet pas d’avoir
des racines. Une terre remplie de ronces qui étouffent. Un bonne terre enfin,
qui porte du fruit selon mes capacités et mes talents.
Le Pape François m’aide dans mon examen de conscience :
« notre cœur, comme du terreau, peut être bon. Alors la Parole
donne du fruit, beaucoup de fruit. Mais, il peut être aussi dur, imperméable.
C’est ce qui se passe quand nous écoutons la Parole, mais qu’elle nous est
indifférente : ne nous touche pas, et n’arrive pas à pénétrer chez nous »…
« Le sol rocailleux c’est un cœur sans profondeur, où les cailloux de la paresse l’emportent
sur la bonne terre, où l’amour est inconstant et passager. Or celui qui
n’accueille le Seigneur que quand ça lui dit, ne donne pas de fruit » …
« Pour finir, on a la
semence qui tombe dans les ronces, les vices, en lutte avec Dieu, qui
étouffent sa présence. Ce sont surtout les idoles de la richesse mondaine, une
vie avidement vécue que pour soi-même, pour les biens possédés et pour le
pouvoir. Si nous cultivons ces ronces-là, nous étouffons la croissance de Dieu
en nous. Chacun peut reconnaître ses petits ou ses grands buissons, les vices
qui habitent son cœur, les arbustes, plus ou moins enracinés qui ne plaisent
pas à Dieu et qui empêchent que le cœur soit propre. Il faut les arracher.
Autrement la Parole ne donnera pas de fruit et la semence ne se développera pas. » (Ce sont des extraits de l’Angelus du 16
juillet 2017)
Quel semeur suis-je ? C’est à la lecture du commentaire du Père Lesoing que je me suis poser
cette seconde question, il écrit : « Rien ne semble croître et
pousser dans nos vies Qu’importe ! Continuons à semer autour de nous
de la joie, de la paix et de l’espoir. La terre finira bien par porter son
fruit. »
Si j’ai la grâce d’être une
terre où il pousse quelque chose, encore faut-il que j’en fasse profiter les
autres… de mes talents, si petits soient-ils !
C’est proposé pour les enfants
du catéchisme, mais ce matin je me sens un cœur d’enfant et je fais mienne
cette prière :
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