25 Septembre 2021 Livré aux mains des hommes

 

Le Fils de l’homme va être livré aux mains des hommes.

On comprend l’admiration des foules et la fierté des Apôtres ; non seulement Jésus dispense un enseignement extraordinaire, mais Il multiplie les guérisons. Qui ne le suivrait pas ? Qui ne lui ferait pas confiance ? c’est peut-être le Messie qui vient nous libérer.

Jésus ne veut pas que ses disciples fassent fausse route ; avec force et insistance, il rappelle une nouvelle fois sa Passion : « ouvrez bien vos oreilles ! » Mais c’est difficile à entendre, les Apôtres ont peur de comprendre, c’est pourquoi ils ne posent pas de questions, « ils préfèrent rester dans l’ignorance de ceux qui croient que tout va bien se passer, que tout va continuer comme avant. »

« Comme les disciples souvent j’ai du mal à comprendre le chemin que je dois vivre à la suite de Jésus. Parfois, je trébuche. La confiance m’abandonne. Je n’ose pas poser à Jésus la question qui éclairerait ma route de peur de souffrir. Or, Jésus m’appelle à entrer dans sa tendre compassion et dans la douceur du pardon de son cœur. Il me dit : ouvre tes oreilles pour entrer dans la vérité. Je dois reconnaître avec humilité mais aussi avec gratitude que Jésus meurt pour nous afin de nous faire vivre, d’une vie en plénitude. Je dois le laisser aller et me laisser aussi transpercer comme sa mère Marie par son offrande incommensurable.» (méditation d’une Oblate de l’Assomption dans « La Croix »)

« Jésus, moi aussi je tremble face à la croix ; moi aussi, j’ai du mal à comprendre et peur de comprendre. N’hésite pas à me répéter, Jésus, qu’il faut passer par la croix. Tu l’as annoncé trois fois aux apôtres, redis-moi aussi ce message dont j’ai tant besoin ! Donne-moi ta grâce pour vivre les moments de souffrance avec amour. Et surtout, ne me laisse pas oublier ce que tu répétais aussi à tes disciples : « Au troisième jour je ressusciterai ». Per crucem ad lucem ! Par la croix à la lumière ». (Carmen Fernandez, Regnum Christi)

Fils de l’homme livré aux mains des hommes,
comment ne pas trembler
quand tu nous parles de ta mort ?
Comment te suivre au dur sentier
où le plus grand est le dernier ?
Comment siéger tout près de toi
sans boire à cette coupe que tu bois ?


Pour te servir dans tous nos frères,
Donne-nous un cœur aimant !
Pour t’accueillir comme Dieu-même,
Donne-nous un cœur d’enfant.


Commentaires