Le Fils de
l’homme va être livré aux mains des hommes.
On comprend l’admiration des foules et la
fierté des Apôtres ; non seulement Jésus dispense un enseignement
extraordinaire, mais Il multiplie les guérisons. Qui ne le suivrait pas ?
Qui ne lui ferait pas confiance ? c’est peut-être le Messie qui vient nous
libérer.
Jésus ne veut pas que ses disciples fassent
fausse route ; avec force et insistance, il rappelle une nouvelle fois sa
Passion : « ouvrez bien vos oreilles ! » Mais c’est
difficile à entendre, les Apôtres ont peur de comprendre, c’est pourquoi ils ne
posent pas de questions, « ils
préfèrent rester dans l’ignorance de ceux qui croient que tout va bien se
passer, que tout va continuer comme avant. »
« Comme les disciples souvent j’ai du mal à comprendre le chemin que
je dois vivre à la suite de Jésus. Parfois, je trébuche. La confiance
m’abandonne. Je n’ose pas poser à Jésus la question qui éclairerait ma route de
peur de souffrir. Or, Jésus m’appelle à entrer dans sa tendre compassion et
dans la douceur du pardon de son cœur. Il me dit : ouvre tes oreilles pour
entrer dans la vérité. Je dois reconnaître avec humilité mais aussi avec
gratitude que Jésus meurt pour nous afin de nous faire vivre, d’une vie en
plénitude. Je dois le laisser aller et me laisser aussi transpercer comme sa
mère Marie par son offrande incommensurable.» (méditation d’une Oblate de
l’Assomption dans « La Croix »)
« Jésus,
moi aussi je tremble face à la croix ; moi aussi, j’ai du mal à comprendre et
peur de comprendre. N’hésite pas à me répéter, Jésus, qu’il faut passer par la
croix. Tu l’as annoncé trois fois aux apôtres, redis-moi aussi ce message dont
j’ai tant besoin ! Donne-moi ta grâce pour vivre les moments de souffrance avec
amour. Et surtout, ne me laisse pas oublier ce que tu répétais aussi à tes
disciples : « Au troisième jour je ressusciterai ». Per crucem ad lucem ! Par
la croix à la lumière ». (Carmen Fernandez, Regnum
Christi)
Fils de l’homme livré aux mains des hommes,
comment ne pas trembler
quand tu nous parles de ta mort ?
Comment te suivre au dur sentier
où le plus grand est le dernier ?
Comment siéger tout près de toi
sans boire à cette coupe que tu bois ?
Pour te servir dans tous nos frères,
Donne-nous un cœur aimant !
Pour t’accueillir comme Dieu-même,
Donne-nous un cœur d’enfant.
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