« Si le Christ n’est pas ressuscité, vaine notre foi,
vaine notre espérance » dit Saint Paul. Au cœur de notre foi est la
résurrection, croyance venue tardivement chez les hébreux, à partir des
« martyrs d’Israël » dont nous lisons en ce moments des extraits.
Mais tous n’adhéraient pas à cette croyance, c’est le cas des sadducéens qui
inventent une petite histoire pour mettre Jésus dans l’embarras. Jésus en
profite pour leur faire comprendre ce qu’est « la vie éternelle »,
cette vie avec Dieu qui est « le Dieu des vivants et non des morts ».
« Sans hausser le ton,
commente Michèle Clavier, Jésus leur dit la différence entre le monde présent
et le monde à venir. Une différence qui est plus qualitative que temporelle,
car nous pouvons dès aujourd’hui, dans la foi, vivre en ce monde nouveau où la
mort est vaincue. Telle est, depuis toujours, la Promesse du Dieu de
l’Alliance. Telle est, pour nous chrétiens, la réalité du salut : le
baptême nous a plongés dans la mort du Christ pour que nous ayons part à sa
résurrection. Naturellement, il nous est difficile d’imaginer ce que seront nos
corps ressuscités, nos relations. Mais la foi ne tient pas à quelque
démonstration probante, elle ne cherche pas à se rassurer en accumulant des
preuves. Nous sommes citoyens du Royaume, non de ce monde. Le Christ, que nous
fêterons demain comme Roi de l’Univers, attend notre confiance, notre amour. »
« Seigneur Jésus, donne-moi de croire au
plus profond de mon cœur que nous avons été créés, corps et âme, pour vivre en
Dieu ton Père, et qu’à la fin de ce monde, tu nous rassembleras tous,
transfigurés, dans le Royaume que tu remettras au Père. Donne à mes frères et
sœurs chrétiens de croire et d’espérer cet immense mystère d’amour et de vie. » (Emmanuel Lafont
Evêque de la Guyane)
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