D’une façon générale, je n’aime pas attendre. J’aime arriver à
l’heure et je n’aime pas qu’on soit en retard. Et voilà le premier dimanche de
l’avent, le temps de l’attente, cette attente que le père Sagadou appelle « l’aventure
de l’espérance ». Jésus est venu et pour commémorer cette venue l’Église
nous présente l’autre venue, le retour définitif, l’avènement du Royaume à la
fin des temps et à la fin de « mon temps ».
Je comprends que ce temps d’attente qui m’est donné est un temps
de grâce pour me préparer à recevoir le Christ, pour me préparer au
« passage », pour ne céder ni à la peur, ni à l’angoisse face aux « soucis
de la vie », face aussi à tout ce qui peut « alourdir mon
cœur ». Pour ne pas me laisser surprendre, ce temps m’est donné pour
« rester éveillé et prier », pour me convertir, pour revenir sans
cesse à l’essentiel.
Avec le psaume, j’élève mon âme vers le Seigneur :
« Seigneur,
enseigne-moi tes voies,
fais-moi connaître ta route.
Dirige-moi par ta vérité, enseigne-moi,
car tu es le Dieu qui me sauve. »
« Tu es si grand, Mon
Dieu, que le présent de ton visage est un futur ! Un futur simple et proche,
imminent, exigeant comme notre désir. « Présent » chez toi veut dire
surprenant, captivant, palpitant.
Ô Créateur, ton présent nous met à l’ouvrage et nous voilà debout,
sans crainte, tout entier disponibles. Quand tu parles, tout se tait et se met
à bruire de bonheur et ton silence enseigne intensément. Jamais tu ne
recommences car en toi est l’origine qui s’accomplit en arborescences
nouvelles. Que dire au son de ta Voix, sinon l’écho de toi, ton Fils, notre
Sauveur ?
Viens, ô viens, Seigneur Jésus ! » (Sœur Dominique)
Commentaires
Enregistrer un commentaire