Faire des cadeaux, aider
son voisin, rendre service gratuitement, faire le bien autour de soi, il n’est
pas nécessaire d’être chrétien pour pratiquer ce savoir vivre ensemble. La
marque du chrétien c’est de surpasser cette attitude somme toute naturelle.
C’est la méchanceté et la haine qui sont contraire à la nature humaine et
entrainent tous les malheurs, les guerres et la misère.
Être disciple du Christ,
c’est se surpasser, dépasser les limites de ce qui semble humainement
possible : aimer ses ennemis, faire du bien à ceux qui nous veulent du
mal… « être miséricordieux comme le Père est miséricordieux », être
celui qui pardonne tout, c’est un peu le fil conducteur de l’évangile de Luc
qui nous avertit, nous serons pardonnés (et Dieu sait si nous en avons besoin)
comme nous pardonnons. D’ailleurs nous le répétons tous les jours :
« pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous
ont offensés »… sans toujours bien mesurer ce que cela exige de
nous !
Dans son homélie, le Père
José dit : « Reconnaissons humblement que la Parole de Dieu de
ce dimanche va au-delà de ce que nous savons déjà. Elle bouscule
incontestablement nos habitudes de pensée. David épargne la vie de Saül, un roi
pourtant rempli de haine et de violence. Paul voit dans le Christ celui qui
nous offre sa vie alors que nous étions destinés à la mort. Luc raconte ce qui
l’a le plus étonné en Jésus. Il retient les actes et les paroles par lesquels
il invitait ses contemporains à changer leur manière d’agir. Ce désintéressement
n’est pas notre premier réflexe. Pourtant il caractérise le disciple du Christ
et le distingue des païens ou de ses opposants. Remarquons que la récompense ne
viendra pas des hommes, mais du Seigneur lui-même. La grâce que Dieu nous fait
est de lui appartenir. Lorsqu’il habite en nous, nos actes se mettent à lui
ressembler. » (Pôle Missionnaire Catholique de Fontainebleau).
« Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix. Là où
est la haine, que je mette l’amour. Là où est l’offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l’union… Ô Seigneur, que je ne cherche pas
tant à être consolé qu’à consoler, à être compris qu’à comprendre, à être aimé
qu’à aimer. »
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