Le Fils de l’homme est
venu pour servir et donner sa vie.
Le Messie est venu pour nous sauver en se sacrifiant, Jésus veut
le faire comprendre aux apôtres qui attendent encore plus ou moins un
libérateur qui triomphera de l’occupant. Mais « son royaume n’est pas de
ce monde », la libération du mal, du péché, se fait par la souffrance. Le
carême vient me le rappeler, je dois faire des efforts pour me libérer, pour me
corriger, pour parvenir à la vie éternelle, c’est le chemin de la résurrection.
On parle de résurrection, de royaume éternel, il est important de
se bien placer, c’est ce que pense la mère des fils de Zébédée, elle veut le
meilleur pour ses enfants, ils ont tout quitté, ils ne vont pas rater « le
centuple » ! Ils n’ont toujours rien compris, dans ce royaume de
gloire, les valeurs sont inversées, c’est en se mettant au service de ses
frères que l’on gagne sa place dans le royaume. Les saints ont compris cela.
Hier nous fêtions Sainte Louise de Marillac, fondatrice des filles de la
charité avec Saint Vincent de Paul ; l’une et l’autre auraient pu
bénéficier de bonnes places auprès des grands de ce monde, ils ont préféré les
pauvres, ils sont grands dans le Royaume !
« Seigneur Jésus, je t’adore, Toi,
l’envoyé du Père.
Tu as pris soin de tous ceux que tu rencontrais,
Jusqu’à t’oublier toi-même,
Sans te plaindre de ta fatigue,
Sans dire que tu n’avais pas le temps,
Sans mettre en avant tes propres besoins comme
des priorités.
Seigneur Jésus, par le baptême je suis devenu un
enfant bien-aimé du Père.
Avec Toi je suis envoyé
Pour aimer et faire aimer ton Père,
Accomplir sa volonté,
Servir d’un amour humble et ardent,
Vivre avec toi les souffrances et les épreuves
de chaque jour,
Faire de toute ma vie une offrande d’amour. » (St Jean Eudes)
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