Un
Père et ses deux fils
Le Père, c’est la miséricorde et l’amour ;
les deux fils, c’est pour l’un l’insouciance et l’opportunisme, pour l’autre la
déception et la rancœur. Evidemment il y a le retour, mais il est
intéressé ; il y a une sorte de fidélité, mais beaucoup de jalousie. Le
Père souffre de l’incompréhension de ses deux fils ; il est heureux, de
voir l’un revenir, même si le repentir est intéressé, l’essentiel est qu’il
soit revenu à la vie ; il ne veut pas que l’autre soit aigri et renfermé
sur lui-même, lui aussi doit pardonner.
Celui qui est le « mauvais » fils n’a
pas perdu tout espoir et trouve la force de se repentir et de revenir, même si
c’est à la toute dernière extrémité. Celui qui est vu comme le
« bon » est replié sur lui-même et rancunier. Rien n’est jamais tout blanc
ou tout noir !
Il y a en moi et du plus jeune et de l’aîné,
mais surtout une grande lueur d’espérance car, quelque soit mon attitude, Le
Père m’aime et me pardonne, Il veut que sans cesse je revienne vers Lui, même
si ce n’est pas facile tous les jours de demeurer près de lui.
« Seigneur,
ouvre nos yeux sur toutes nos limites à aimer, révèle nous nos fermetures d’âme
et de cœur, et change en nous le repli calculateur en joie de nous donner aux
autres. Apprends-nous à être des fils comme le Fils, libres, larges, heureux,
riches de confiance et d’espérance. » (Patrick
Laudet)
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