un seul cœur et une seule
âme
«La multitude des croyants
n’avait qu’un cœur et qu’une âme. Nul ne disait sien ce qui lui appartenait,
mais entre eux tout était commun» (Ac 4, 32). La communauté parfaite, la bonne
entente, le partage, l’unité dans la prière, l’effort missionnaire, tout va
dans le même sens. Est-ce trop beau pour être vrai, ou est-ce tout simplement
le souffle de l’esprit, l’accomplissement de la prière du Christ :
« Qu’ils soient uns comme nous » ?
« Cette unité des
croyants, dit frère Serge-Thomas Bonin, est à ce point étonnante qu’elle prend
valeur de témoignage rendu à la Résurrection. «Avec beaucoup de puissance, dit
saint Luc, les apôtres rendaient témoignage à la résurrection du Seigneur
Jésus» (Ac 4,
33). Certes, en accomplissant signes et miracles, mais le signe par excellence,
le miracle des miracles, c’est leur communion dans l’amour. «Que tous soient un
[…] afin que le monde croie que tu m’as envoyé» (Jn 17, 21). On
m’a dit qu’en thermodynamique, l’entropie, la dispersion, le désordre, était la
tendance naturelle, la loi générale. Il en va de même dans les communautés
humaines. Lorsque l’unité l’emporte sur la division, on peut être sûr qu’il y a
autre chose. Une force qui vient d’ailleurs.
Cette force, ce « vent
qui souffle où il veut » est-il encore d’actualité ? Nos communautés
donnent - elles cet exemple, sont-elles contagieuses ?
« En s’approchant du
corps glorieux du Ressuscité, dit encore Frère Bonin, Thomas confesse : «Mon
Seigneur et mon Dieu». Eh bien, en s’approchant du corps mystique du Ressuscité
qu’est l’Église comme communion des croyants dans l’amour, il faudrait que tout
homme puisse pressentir la présence active de son Seigneur et de son Dieu.»
« Seigneur Jésus, tu es venu sur terre pour sauver tous
les humains. J'attire ton attention sur mes amis, mes voisins et ma famille.
Mets sur leur chemin un(e) chrétien(ne) qui éveille leur curiosité pour leur
donner l'envie de te connaître. Cela pourrait être moi ? »
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