Les souffrances et la mort de Jésus mettront
les disciples dans la peine mais sa résurrection les réjouira. Son départ vers
le Père les rendra tristes, mais l’ Esprit viendra leur donnera force et
courage et leur peine se changera en joie et cette joie personne ne la leur
enlèvera, malgré de nouvelles épreuves à venir. Ainsi en est-il toujours,
l’Église reproduit sans cesse ces étapes du Christ, elle ouvre à la vie mais ce
n’est pas sans souffrances et sans efforts. L’Église ne nous demande pas de
souffrir pour le plaisir de souffrir, il n’y a aucun masochisme; mais il faut
accepter souffrance et difficultés pour ouvrir à la vie, à la vraie joie : « La
femme qui enfante est dans la peine parce que son heure est arrivée. Mais,
quand l’enfant est né, elle ne se souvient plus de sa souffrance, tout heureuse
qu’un être humain soit venu au monde. »
Quand « l’heure vient », les
difficultés dans le témoignage, les incompréhension, les choix difficiles… rien
ne sert de les retarder, l’Esprit est là, le grain germera et alors nous
retrouverons la joie. « Confiance, J’ai vaincu le monde »
« Viens, Seigneur ; viens me revoir, en traversant mes
peurs et mes tristesses.
Apporte - moi ta joie que personne ne
pourra me ravir.
Donne-moi, par ton Esprit Paraclet, de te
connaître et de comprendre ta route.
Alors je ne t'interrogerai plus sur rien,
parce que d'avance tu m'as répondu. »
(Méditer avec les Carmes)
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