Cœur immaculé de la bienheureuse Vierge Marie
Après le
Sacré-Cœur, voici la fête du cœur de Marie, souvent évoqué dès les Pères de l’ église,
cette dévotion est relancée avec les apparitions de Fatima où la Vierge
elle-même dit aux bergers : « [Jésus]
veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé. À qui embrassera
cette dévotion, je promets le salut ; ces âmes seront chéries de Dieu,
comme des fleurs placées par moi pour orner son trône. »
Cœur de fille par rapport au Père et cœur de mère par
rapport au Fils , Marie résume toutes les dimensions de l’amour avec son
ardeur (les flammes qui en sortent et l’entourent), avec tout ce que cela
suppose de souffrance et d’acceptation (le glaive), comme l’avait prédit
Siméon : « un glaive te transpercera l’âme » ; avec les
tressaillements de joie et les exaltations de reconnaissance (les roses) ;
Sans oublier la présence du lys, symbole de sa pureté, de son immaculée
conception jusqu’à sa virginité conservée après la naissance du Christ.
Sébastien Antoni dans « Croire »
écrit : « Lorsque
l’évangéliste saint Luc affirme que Marie « gardait et méditait tous ces
événements dans son cœur », parlant du mystère de l’identité de
Jésus, il présente Marie comme modèle de la foi, modèle des croyants. Le Cœur
immaculé de la Vierge est une expression qui nous renseigne sur l’absolu de sa
foi, de sa confiance et de l’accueil du Seigneur au plus intime de sa personne
en termes de souvenir, projets, et décisions. »
Sœur
Véronique Thiébaut écrit dans son commentaire : « Marie, dans l’Évangile, est une mère en recherche : elle est
debout, tendue vers ce fils qui est son fils, mais qui est au Père et qui est à
tous. Elle est traversée par l’inquiétude, par l’incompréhension peut-être…
mais elle ne se laisse pas abattre. Elle ne laisse pas ses questions atteindre
la relation confiante avec son fils et avec Dieu : mère du Christ et fille de
Dieu, elle « gardait dans son cœur tous ces événements ». On peut imaginer
qu’elle rassemble toute la force de sa foi pour déposer dans le cœur de Dieu,
par un mouvement intérieur, tout ce qui pourrait la troubler. Contemplons le
« cœur immaculé de Marie » qui nous précède sur le chemin de la foi. Avec elle,
levons -nous dans la nuit et prions avec confiance pour le monde. »
« Ô Cœur immaculé de Marie, débordant de bonté, Montre -nous ton amour pour nous. Que la flamme de ton cœur, ô Marie,
descende sur tous les peuples. Nous t’aimons immensément. Imprime en nos cœurs
un véritable amour. Que notre cœur languisse de toi. »
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