28 Juin 2022 Hommes de peu de foi

 

« Seigneur sauve nous, nous sommes perdus »

La mer agitée, la barque bousculée, c’est notre lot quotidien tant sur le plan collectif que personnel. Une pandémie qui ne cesse de redresser la tête, une guerre en Ukraine de plus en plus cruelle, une assemblée nationale qui laisse entrevoir une France ingouvernable… voilà de quoi nous rendre craintifs. Et sur le plan personnel chacun fait face à ses problèmes et ses difficultés à ses tentations et ses faiblesses.

Parce que je pense avoir la foi, je prie, je réveille le Seigneur et Il me répond à moi, comme à mes frères, comme à tous les croyants : « Pourquoi êtes-vous si craintifs, hommes de peu de foi ? » Me voilà renvoyé face à moi-même. Si ma foi avait simplement la grosseur d’une graine de moutarde, la certitude de l’amour de Dieu m’empêcherait de faire vaciller ma confiance et effacerait la crainte. Je me souviendrais que l’épreuve fait partie du chemin vers le Royaume. Alors ma prière doit devenir confiante et ma foi agissante ; faire ce que je peux pour me protéger et protéger mon entourage de toute contamination ; éviter les conflits et être un artisan de paix ; essayer d’être un bon citoyen et ne pas jeter d’huile sur le feu…

Dans les commentaires de l’évangile du jour je lis :

« L’essentiel, ce n’est pas d’être délivrés immédiatement de nos angoisses, mais de reconnaître en Jésus l’unique Sauveur, qui est là, toujours présent dans la barque de notre vie ? » (Prions en Église)

« Plutôt que de le réveiller, lui, ne s’agit-il pas davantage de nous réveiller nous-mêmes ? Ce réveil nous prépare à rencontrer notre Dieu dans le « grand calme », celui de la brise légère naguère expérimentée par le prophète Elie : « Pour moi, grâce à ton amour, j’accède à ta maison » ! » (La Croix)

« Seigneur Jésus-Christ, arrachez de mon cœur la peur et la plainte, l'impatience et l’inquiétude pour toutes choses. Vous êtes mon Dieu. Vous êtes avec moi et Vous me soutenez de votre droite victorieuse (Is41,10).

Avec Vous, en toute situation, je suis plus que vainqueur. Amen ! » (Hozana)

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