Il
n’éteindra pas la mèche qui faiblit
Jésus ne provoque pas ces pharisiens envieux qui cherchent à le
faire périr ; il veut rester discret, « le bien ne fait pas de
bruit ». Il va continuer discrètement, jusqu’à ce que vienne « son heure »,
à aider les plus petits, les plus pauvres, les plus malheureux, ceux qui
souffrent. Matthieu rappelle qu’Isaïe a présenté le Messie comme celui qui
« n’éteindra pas la mèche qui faiblit, n’écrasera pas le roseau
froissé ».
C’est ce que j’écrivais il
y a un an, le 17/07/2021 sur ce même blog, dans son commentaire du jour, Sœur Véronique Thiébaut nous
dit : « Jésus, traqué, en
danger de mort, répond par l’accueil inconditionnel de ceux qui viennent à lui.
Il guérit, il ne cherche pas à faire grandir sa réputation, il revêt l’habit du
serviteur souffrant et pacifique dont parlait déjà Isaïe. À la violence, il
oppose résolument la non-violence (il ne crie pas et ne cherche pas querelle,
il n’éteint pas la flamme et n’écrase pas le roseau froissé). C’est ainsi que
Jésus affirme sa liberté. C’est ainsi que sa mère, fêtée aujourd’hui sous le
vocable de « Notre Dame du Mont-Carmel » a traversé l’évangile : docile et
silencieuse, même lorsque tous s’agitaient au-dessus d’elle, acceptant la place
du retrait et du consentement. »
Pour
ma part, je terminais ainsi ma méditation : Ces paroles sont sources de
confiance et d’espérance ; les occasions sont nombreuses pour voir faiblir
ma foi, pour douter, pour passer à côté de l’amour du prochain, pour être cette
mèche prête à s’éteindre ou ce roseau froissé par l’envie et l’égoïsme. Je sais
alors que Jésus est toujours là , prêt à pardonner, à m’aider à me relever
pour, avec Lui, reprendre la route.
« Seigneur, je suis souvent ce roseau brisé,
cette mèche qui fume. Aide-moi à croire en Toi sans limites et à continuer à te
suivre avec une joie et une confiance plus grandes. » (Prière Hozana)
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