Saint Jacques
Jacques,
frère de Jean et fils de Zébédée, a bien bu la coupe, lui, considéré comme le
premier martyre, mais c’est en se faisant serviteur qu’il a gagné sa place dans
le Royaume des cieux ! Quelle que soit notre situation nous devons
toujours nous rappeler notre faiblesse, notre petitesse ; nous portons le
trésor de la foi dont nous avons à être témoins, mais ce trésor nous le portons
dans des vases d’argile, rappel de notre fragilité et de la nécessité que nous
avons de faire confiance au Christ ; grâce à lui « nous ne perdons
pas les pédales ». Saint Paul dit cela très joliment ; «nous sommes dans la détresse, mais sans être
angoissés ; nous sommes déconcertés, mais non désemparés ; nous
sommes pourchassés, mais non pas abandonnés ; terrassés, mais non pas
anéantis. »
Grande
leçon à tirer de ce que Jésus rappelle aux disciples et à leur mère, comme le
souligne Michel Bertrand : « Dans les Évangiles, le service est
la mise en pratique de l’amour de Dieu et du prochain. Accepter d’être
serviteur implique donc, pour les disciples une difficile conversion. Un
changement qui requiert de rompre avec l’idéologie ambiante et les logiques de
ce monde. Cela reste très actuel ! Jésus ne discute pas la légitimité, ni
le fonctionnement des pouvoirs temporels. Mais il souligne qu’il ne doit pas en
être de « de
même parmi vous ». Au sein de l’Église du Christ, il n’y a pas de
princes, ni de chefs, mais uniquement des serviteurs, soumis au seul Seigneur,
à qui appartient toute autorité. Un Seigneur Serviteur dont la mort annonce que
le temps du salut pour tous les hommes, pour « la multitude », a commencé. »
« Dieu tout-puissant, puisque saint Jacques fut
le premier de tes Apôtres à offrir sa vie pour l’Évangile, accorde à ton Église
de trouver dans son témoignage une force, et dans sa protection un appui. Par
Jésus Christ… — Amen »
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