Ton regard est-il mauvais parce que moi, je
suis bon !
« C’est
pas juste ! » combien de fois l’ai-je dit ou pensé ? Bien
souvent ce n’était que l’expression de ma jalousie, je n’avais subi aucune
injustice et c’était souvent le sentiment du « pourquoi lui et pas
moi ? » Il y a la justice où j’obtiens ce qui m’est dû et il y a la bonté
qui m’octroi plus que mon simple dû ! je dois rendre grâce à Dieu car j’ai
souvent bénéficié de la bonté de Dieu ou de celle de mes frères.
« Le message de la parabole est clair, dit le Père Louis Fecteau :
la bonté de Dieu dépasse l’étroitesse humaine et rejoint les pécheurs rejetés
par la société. » L’ouvrier de la dernière heure est souvent celui oublié
au bord du chemin et je devrai me réjouir du bien qui lui est fait, c’est aussi
cela la charité.
« Contemplons donc en ce jour la bonté de Dieu, commente Sœur
Véronique Thiébaut, qui va au-delà de toutes nos vues humaines, qui déconcerte
nos calculs d’égalité parfois étriqués. La bonté de Dieu élargit nos cœurs et
nos vues. Et même si nous discutons parfois avec lui, comme cet ouvrier de la
première heure, acceptons que sa bonté n’est pas enfermée dans notre perfection
et que parfois, nous sommes à la place de l’ouvrier de la dernière heure. Cette
bonté - là, inconditionnelle et sans limite, est ce qui nous rend frères et
sœurs, vivant par la grâce du même Seigneur et Père. »
« Jésus, que
toutes mes actions d’aujourd’hui soient orientées vers toi, car tout ce qu’il
reste à la fin de la vie est ce que nous aurons fait pour toi et pour nos
frères. »
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