La bienheureuse Vierge Marie des Douleurs
« Près de la
croix de Jésus se tenait sa mère… » Du début à la fin, de la crèche à la
croix, des noces de Cana à la résurrection, Marie est là. Dans les moments
joyeux comme dans les moments douloureux, Marie est là. C’est dire si je peux
compter sur elle, lui faire une totale confiance.
Après avoir fêté la
Croix glorieuse, nous implorons Marie au pied de cette croix, Marie que la
tradition dit des sept douleurs. Il y a d’abord cette prophétie de Siméon
« Toi-même, un glaive te transpercera l’âme », toute sa vie Marie
craindra pour son Fils. Pour sauver ce Fils, elle se fait migrante et c’est la
fuite en Égypte. Puis viennent les soucis avec l’adolescence, Jésus est aux
affaires de son Père, elle le cherche et lui avoue qu’elle a eu très peur.
Vient la Passion et son regard aimant cherche à réconforter celui qui monte vers
le calvaire. Elle est silencieuse au pied de la croix et reçoit le corps de
Jésus dans ses bras, elle assiste enfin à la mise au tombeau.
« Notre-Dame des
Douleurs, commente le Père Nicolas Tarralle, nous apprend à demeurer ferme dans le soutien
et l’adversité, à nous tenir là où Jésus se trouve, jusque dans ce qui paraît
être sa mort. Car cette présence vient transfigurer les liens de famille. Jésus
n’a pas encore remis le Souffle entre les mains du Père qu’il dit à Marie et à Jean: « Voici
ton fils », « voici ta mère ». À travers le disciple que Jésus
aimait, Marie devient mère de l’Église. Son cœur blessé d’amour devient la
source d’une hospitalité qui fonde l’Église. »
« Seigneur Dieu, quand ton Fils fut élevé sur la
croix, tu as voulu que sa Mère, remplie de compassion, se tienne debout auprès
de lui : accorde à ton Église de s’unir, elle aussi, à la passion du Christ,
afin d’avoir part à sa résurrection. Lui qui vit et règne pour les siècles des siècles.
— Amen. » (Prière du jour)
Commentaires
Enregistrer un commentaire